Elton John a partagé des souvenirs de son interprétation de la chanson, déguisé en frelon, à l’occasion de la réédition de « Caribou ».
« La créativité est ma source d’énergie. Elle me permet de m’exprimer pleinement. »
Elton John
Dans ces précieuses captures d’un moment remontant à près d’un demi-siècle, Elton John nous transporte dans une bulle de joie et de festivités. L’artiste a récemment exhummé le film de sa première interprétation, au piano, de « The Bitch Is Back » lors du concert de bienfaisance du Watford FC, le 5 mai 1974. À cette époque, John jouait le rôle de directeur du club, dont la mascotte emblématique était Harry le frelon. Il a alors décidé de réunir des fonds pour soutenir les footballeurs en offrant un spectacle unique à plus de 40 000 personnes, chacune ayant généreusement contribué avec 1 livre sterling pour participer à cet événement mémorable.
Ce concert a eu lieu quelques mois avant la sortie de l’album Caribou, avec en tête d’affiche le célèbre titre « The Bitch Is Back ». Ces images ressurgissent à l’approche de la réédition spéciale pour le Record Store Day de Caribou, métamorphosé en double LP sur vinyle bleu ciel, disponible chez les disquaires indépendants. Pour connaître les points de vente participants, consultez le site du Record Store Day.
En plus des pistes originales, cette réédition renferme des trésors rares tels qu’une chanson inédite, « Ducktail Jiver », enregistrée en janvier 1974 mais absente de l’édition originale de Caribou. Elle comprend également la reprise par Elton John de « Pinball Wizard » des Who, une version prolongée de « Stinker » et un tout nouveau mixage radio de « The Bitch Is Back ».
« La musique est une passion qui m’habite depuis toujours. »
Elton John
Dans un portrait publié par Rolling Stone en 1974, Elton John partageait ses pensées sur son parcours. Malgré le succès éclatant de Goodbye Yellow Brick Road (1973) et de « The Bitch Is Back », il restait, selon ses propres mots, un homme ordinaire (qui parfois, se travestit en frelon). « Je trouve toujours du plaisir dans les petites choses de la vie, comme écouter de la musique et en créer », confiait-il. « Je suis avant tout un passionné. La semaine dernière, à deux reprises, je me suis rendu chez Tower Records à 8 heures du matin ; ils ont gentiment ouvert les portes pour que je puisse flâner en toute tranquillité, fouillant les rayons avec délectation. […] J’ai une immense collection de disques, et j’aime rien de plus que de l’agrandir en y dénichant de nouvelles pépites. »