Une pétition pour commencer + tard: l'intégrale de la Nosta Family du 18/12

Dès l’ouverture, Olivier et Isa donnent le ton : on est jeudi, la fatigue commence à se faire sentir, et l’équipe plaisante (à moitié) sur une idée révolutionnaire… décaler l’émission plus tard. Ils en appellent carrément aux auditeurs : si les messages affluent, ils “transmettront à la direction”. Pétition, WhatsApp, mobilisation générale : la Nosta Family version syndicat du réveil est lancée.

Très vite, l’antenne accueille Alex, de La Louvière, déjà debout parce qu’elle doit déposer tout le monde et “récupérer la voiture”. Son problème, lui, est universel : réveiller les enfants, c’est une mission commando. Elle explique sa méthode : montée/descente, réveil doux, cacao, re-montée, re-réveil… et recommencer. Forcément, le studio transforme ça en appel national à l’aide : “Donnez vos trucs et astuces !”

Les messages pleuvent : envoyer le chien, ouvrir la fenêtre, tirer les couvertures, corne de brume, sonnette stridente bricolée dans les escaliers… et même la “compil d’Isa” censée faire sortir les enfants du lit “du premier coup” (ce qui déclenche une petite panique en studio : “ce message n’était pas censé sortir en public !”).

Côté musique, place à la battle du matin : Louise Attaque (Je t’emmène au vent) face à Pascal Obispo. Alex tranche net : Louise Attaque, pour l’énergie et le démarrage “en forme”. Bisous, bonne humeur, et la phrase signature qui revient : “La nostalgie, bien sûr !”

Ensuite, Brice débarque avec “Ça s’est passé aujourd’hui” et nous emmène au 18 décembre 1892, à Saint-Pétersbourg : la première de Casse-Noisette au théâtre Mariinsky… et c’est un échec. Public perplexe, critiques sévères, chorégraphie jugée confuse — et Brice remonte le fil : Le Lac des cygnes avait déjà fait un flop, puis La Belle au bois dormant un triomphe… avant que Casse-Noisette ne devienne enfin culte bien plus tard grâce à Disney (Fantasia) et à la version de Balanchine diffusée à la télé américaine en 1954. Moralité : même les classiques ont parfois besoin d’un “deuxième départ”.

Et parce qu’ici on est en décembre, on passe du conte au concret : petit plat de fête avant l’heure avec un plateau de fromages belges. Leslie sort les chiffres : près de 14 kg par habitant en 2024. Trois dégustations :

• un fromage à pâte molle façon camembert… mais belge, plus ferme, affiné à Avelanges,
• un Bailly fermier en cubes, facile, “même les enfants savent les manger”,
• une meule du Plateau réserve, pressée, dure, “signature”, rêvée comme un fromage de montagne… mais fait chez nous.
• Et au passage : non, le local n’est pas forcément plus cher — c’est surtout une question de perception entre “prix à la barquette” et “prix au kilo”.

Puis vient le moment tension : “Le cash ou la boîte” avec Corinne (et son mari “Chouchou” en coulisses). Elle refuse le cash, même quand Olivier monte… et elle a le nez creux : séjour à l’auberge de Rochehaut (520€) ! Michel Boreux arrive en personne pour détailler le cadeau : illuminations, chambre avec jacuzzi, menu gastro, apéro à la cave, visites, parc animalier… et même promesse d’un accueil aux petits oignons. Corinne est aux anges, et le studio aussi.

Enfin, place au cœur : la Patte Patrouille Nostalgie. Emma raconte son adoption au refuge pour chats “Poil et Moustache” (Hermalle-sous-Huy). Elle y a adopté Aperol, un chat qui l’a littéralement choisie pendant son stage : toujours derrière elle, toujours présent. Particularité touchante : il louche, et son histoire est dure (blessure liée à une explosion de voiture, frais refusés par les anciens propriétaires, sauvetage par une bénévole). Aujourd’hui, Aperol est un chat câlin, unique, “avec ses phases” et ses sprints dans un tunnel à la maison. Conclusion simple : grâce à Emma, le refuge va être récompensé en croquettes Edgar & Cooper.

Et quand Brice revient plus tard, il annonce un autre “ça s’est passé aujourd’hui” au 18 décembre 1980, avec un souvenir personnel… et une promesse de suite qui commence par une phrase qui claque : “J’aurais bien aimé être munichois ce jour-là…” — avant d’être interrompu par l’équipe. Cliffhanger parfait, version Nosta Family.