Invité dans la capitale cubaine en 2019 dans le cadre d’un échange culturel avec le Ministère de la Culture, le groupe emmené par Debbie Harry y a eu l’occasion de jouer avec des musiciens locaux. C’est sur cette expérience que souhaite revenir Blondie : Vivir en la Habana. Depuis toujours très ouvert d’esprit, le guitariste Christ Stein fut emballé par les rythmes latins qui ont ponctué son séjour. Cela fait d’ailleurs depuis ses débuts dans le groupe il y a 40 ans qu’il souhaitait visiter Cuba. Il y porte la narration aux côtés du batteur Clem Burke, nous invitant "à vivre des moments magiques du groupe qui joue aux côtés d’incroyables musiciens", peut-on lire dans un communiqué.
Blondie : Vivir en la Habana
Blondie : Vivir en la Habana explore, entre autres, l’influence des artistes cubains et des politiques new-yorkaises. Le docu a été filmé en Super 8, ce qui lui donne un grain tout particulier, et dévoilera des extraits de concerts en digital. Le film sera projeté en avant-première début juin au Sheffield Doc Fest, un festival international du documentaire qui a lieu chaque année en Angleterre. Il sera ensuite projeté au Tribeca Film Festival de New York où Blondie s’apprête même à remonter sur scène pour une performance live.
Un roman graphique
Le documentaire succède à l’annonce de Blondie : contre toute attente, un roman graphique de 180 pages racontant la montée en puissance du groupe de new wave New Yorkais. Selon Debbie Harry et Chris Stein, cet ouvrage livre une "interprétation imaginative d’une histoire orale du groupe, entrecoupée d’interprétations artistiques de dix chansons de leur catalogue."