Pour le plaisir, L’amour en héritage, Puissance et gloire ou encore Amoureux fous… Ce ne sont que quelques exemples de tubes bien connus d’Herbert Léonard. Le chanteur est décédé ce dimanche 2 mars à l’âge de 80 ans.
C’est à l’âge de 16 ans qu’il quitte les études pour se consacrer à la musique. Avant son service militaire, il prend part au groupe de rock Les Jets.
De retour à la vie civile, c’est un autre groupe qu’il intègre, en 1699 : Les Lionceaux. L’aventure ne durera que quelques mois, mais à la séparation du groupe, il va rencontrer le directeur artistique Lee Hallyday. C’est sur son label que débute sa carrière solo…
Une carrière solo qui tient (à) son cœur…
Son premier single sort en 1967, mais ce ne sera pas un succès commercial. La carrière d’Herbert Léonard décolle avec sa reprise française de Somebody to Love de Jefferson Airplane. En 1968, sort Quelque chose tient mon cœur. Il s’en écoulera 70 000 exemplaires.
Les années 70 seront ponctuées de hauts et de bas : carrière en pause à la suite d’un accident de voiture, des albums aux succès mitigés, prend part à une tournée avec Sylvie Vartan… Les albums qu’il enregistrera jusqu’à la fin de cette décennie ne trouveront pas leur public.
Durant cette décennie, il peut toutefois se reposer sur une autre passion : l’aviation ! Il se spécialise dans l’aviation soviétique durant la Deuxième Guerre mondiale. Il sera d’ailleurs l’auteur de plusieurs livres sur les avions en temps de guerre.
Les années 80… du plaisir
Heureusement, les années 80 souriront plus au chanteur ! La parolière Vline Buggy met en contact Herbert Lénoard avec un certain Julien Lepers (oui, le même qui présentera plus tard Questions pour un champion). Elle sent que ce trio peut faire de grandes choses et ne se trompera pas : c’est la naissance de Pour le plaisir, qui deviendra son plus grand succès.