Découvrez la biographie de Daniel Balavoine

Danièle Balavoine se produit comme chanteur avec différents groupes parmi lesquels Réveil avec lequel il monte à Paris en 1970. Il fait alors face à la rudesse du métier et commence de longues années de galère. Il emmagasine de l’expérience certes, mais ses premiers essais sont tous des échecs.  

Il s’essaye aussi à la comédie musicale en 1972. Le spectacle La Révolution Française est présenté au Palais des Sports à Paris. Mais, là encore, il n’a pas le succès attendu.

Il devient ensuite le choriste de Patrick Juvet en 1974. Sa voix particulière lui permet de se démarquer et c’est à lui que l’on confie les notes les plus hautes. Il est alors repérer par Léo Missir, directeur artistique de la maison de disque Barclay qui décide de l'engager et de lui faire signer un contrat.

En 1975, sort De vous à elle en passant par moi, son premier album. Daniel Balavoine a 23 ans et il devra encore attendre pour devenir une vedette. L’album ne dépasse pas les 10.000 ventes. Léo Missir ne le laisse pas tomber et les Aventures de Simon et Gunther…Stein sort en 1977.

Le disque est particulier, c’est un album-concept qui évoque le destin de deux frères séparés par le Mur de Berlin. Malgré quelques très jolies chansons, le public ne suit pas.

Michel Berger et la reconnaissance

C’est un an plus tard que la roue va enfin tourner. Michel Berger, impressionné par la tessiture de voix de Daniel Balavoine, l’engage pour jouer le rebelle Johnny Rockfort dans son opéra rock Starmania. Le rôle lui va comme un gant. Le succès est phénoménal.

Entre temps, l’artiste est parti en studio pour enregistrer son troisième album, Le Chanteur. La chanson-titre fait un tabac en radio. L’album, qui contient aussi le titre Lucie, se vend à plus de 800.000 exemplaires. Sa carrière est lancée. 

Mon fils, ma bataille

Malgré un petit raté en 1979 avec l’album Face amour, face amère, Daniel Balavoine est entré dans le cœur du public. Ses 3 concerts à l'Olympia en 80 sont l’occasion de montrer toute l’énergie et le punch qu’il peut avoir sur scène. Cette même année, Daniel Balavoine sort Un autre monde avec les titres Mon fils ma bataille, Je ne suis pas un héros ou La vie de m’apprend rien. Il en vend plus de 500.000 exemplaires.

Sa popularité va encore grimper d’un cran suite à sa confrontation avec le candidat socialiste à la présidentielle François Mitterrand. Lors d’un débat télévisé, le jeune chanteur n’hésite pas à pousser un coup de gueule et exprimer tout le malaise de la jeunesse de France. Ce soir du 20 mars 1980, une grande partie des téléspectateurs se reconnait en lui et l’érige en porte drapeau.  

Les années de succès et d’engagement

Deux ans plus tard, en 1982, Daniel Balavoine reçoit le Prix Diamant de la chanson française pour l'album Vendeurs de larmes. Vivre ou survivre en est le titre phare.

En 1983, il participe à son premier Paris-Dakar. Le passionné de voiture qu’il est devient copilote de Thierry Deschamps. Cette expérience lui permet de découvrir l'Afrique de l'Ouest. C’est un choc. De retour à Paris il dévoile Loin des yeux de l'occident et le single Pour la femme veuve qui s'éveille. Les ventes sont décevantes mais Daniel Balavoine est fier de pouvoir se compter parmi les artistes engagés.

Sauver l'amour

Sensibilisé aux problèmes humanitaires, il fonde, avec Michel Berger, l'association Action écoles pour lutter contre la faim en Afrique. Puis il sort, en 1985, un nouvel album baptisé Sauver l'amour. C’est son plus gros succès: il en vend plus de 1.300.000. L'Aziza, Tous les cris les S.O.S, Aimer est plus fort que d’être aimé ou Sauver l’amour sont des tubes. L’album décrochera la Victoire de la musique du meilleur album de l'année en 1986. Il reçoit également le prix SOS Racisme des mains de Harlem Désir, président de l'association.

Le vol fatal

Daniel Balavoine compte bien aller plus loin et profiter du Paris-Dakar pour lancer son opération Pompes à eau pour l'Afrique. Le 14 janvier, à l'occasion d'un vol en hélicoptère avec le directeur de la course, Thierry Sabine, ils sont pris dans une tempête de sable, l'hélicoptère s'écrase. Daniel Balavoine perd la vie à 33 ans.

L’artiste laisse derrière lui sa femme Corinne Barcessat, pour qui il avait écrit L’Aziza. Il laisse également son fils de 2 ans Jérémie, et sa fille Joana qui naitra 5 mois après sa mort. Depuis sa disparition, une association porte son nom et poursuit l'action qu'il avait commencée.