Emma Meesseman a été élue hier meilleure joueuse de l'Euro de Basket après la victoire des Belgian Cats face à l'Espagne. Elle est l’une des meilleures joueuses du monde mais aussi un modèle de simplicité.
Les Belgian Cats ont été, sacrées pour la seconde fois consécutive championnes d'Europe de basketball hier soir à Athènes !
Un match de fou hier soir où les belges étaient menées de peu par les Espagnoles jusqu’à la dernière minute, dernière seconde même ! Un incroyable parcours pour ces championnes qui seront reçues par le Roi Philippe au château de Laeken ce soir à 18h30 avant de rencontrer ses supporters sur la Grand Place de Bruxelles !
Aujourd’hui, on met en avant Emma Meesseman, la timide joueuse d’Ypres devenue héroïne du basket belge !
C’est ELLE la Meneuse des Belgian Cats, Emma Meesseman a été élue hier meilleure joueuse de l'Euro de Basket après la victoire des Belgian Cats face à l'Espagne. Elle est l’une des meilleures joueuses du monde mais aussi un modèle de simplicité. D’ailleurs, elle dit qu’elle restera toujours « Emma from Ypres ». Ses coéquipières ne tarissent pas d’éloges sur elle.
Malgré toute sa modestie, la basketteuse veut être un exemple pour les enfants malentendants…
Elle-même porte deux appareils auditifs depuis son enfance. Elle veut leur montrer que ce handicap ne constitue pas un problème insurmontable dans la vie et qu’il n’empêche pas de réaliser ses rêves.
La Flandrienne aborde souvent des thèmes sociétaux, dans ses interviewes comme sur les réseaux sociaux
À sa manière puisqu’elle est introvertie. On ne la verra jamais prendre la parole devant un large public. Quand son statut de sportive de haut niveau la contraint à s’exprimer devant un groupe de personnes, elle n’a qu’une hâte: que ça se termine. La géante de 1m92 a toujours été timide. Et l’Yproise a dû surmonter sa timidité afin de devenir une meneuse, sur le terrain comme en dehors.
Emma est aussi un exemple pour son équipe…
Elle reste parfaitement concentrée et calme durant les moments les plus stressants d’un match. Elle affirme d’ailleurs n’avoir jamais été nerveuse, à une seule exception: la nuit précédant le match décisif de la finale NBA féminine. Le trophée qu’elle a obtenu durant cette finale, lui, n’est qu’un serre-livre sur son armoire.
Y a quand même des choses qui doivent la mettre de mauvaise humeur non ?
Deux choses oui: devoir se lever tôt et… perdre. Dans ce cas-là, mieux vaut la laisser tranquille. Elle avoue elle-même que pour son entourage ; il y a tout intérêt à ce qu’elle gagne. Même aux jeux de société, Emma est mauvaise perdante. Vous l’aurez compris, la championne belge est perfectionniste, toujours motivée. Hyper bosseuse, elle travaille inlassablement ses mouvements et ses tirs. Un jour sans basket? C’est rarissime.
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