Tous les lundis et vendredis, François Campos vous délivre sa carte blanche dans La Nosta Family. Il détaille un fait insolite de l’actualité dans son style très personnel et inimitable.
Ce matin, cap sur l’Inde.
Direction un petit village paisible : Konchi.
C’est un jour particulier à Konchi.
On pleure, on chante, on brûle de l’encens.
Nous suivons un cortège funéraire qui avance lentement.
Dans le cercueil, un homme repose : Mohan Lal.
Ancien soldat de l’armée de l’air. 74 ans.
Un homme respecté. Aimé. Regretté.
Même la vache sacrée du village a fait le déplacement.
Certains sanglotent. D’autres murmurent des prières.
Parmi ceux qui portent le cercueil, il y a Ramesh.
Ramesh avance, concentré…
Quand soudain, il entend ça :
… quelque chose frappe à l’intérieur du cercueil.
Ramesh s’arrête. Il regarde autour de lui. A-t-on entendu la même chose ?
Pire : la scène se répète.
Ramesh fronce les sourcils. Non, il ne rêve pas.
Le cercueil bouge. Ou plutôt…
Un homme censé être mort bouge.
Un bras se lève. Celui de Mohan Lal !
Sous le regard médusé de la foule…
La foule hurle. Certains reculent, d’autres s’enfuient en courant.
Mohan Lal… se redresse dans son cercueil.
Il est vivant. Très vivant. Il respire.
Et tout ça… Mohan Lal l’avait prévu.
Oui, l’homme a organisé ses propres funérailles.
Cercueil, chants, rituels, cortège… il avait tout planifié.
Pourquoi ?
Parce qu’il voulait savoir.
Combien de proches viendraient.
Qui pleurerait.
Qui l’aimerait assez pour lui dire un dernier adieu.
Mohan Lal voulait tester sa popularité.
Et il a eu sa réponse : tout le village était là.
Et selon le journal Metro,
Mohan Lal aurait même payé le buffet après sa mise en scène.
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