Le groupe Genesis tire définitivement sa révérence avec une tournée d'adieux qui fait escale ce soir à Paris La Défense Arena, devant 40.000 spectateurs forcément partagés entre joie et nostalgie.
"Revenir à Paris, surtout pour cette dernière tournée, était une évidence. Les concerts y ont toujours été super " confie Phil Collins dans les colonnes du Parisien, encore surpris par la longévité extraordinaire de la formation qu'il occupe désormais seul avec Mike Rutherford et Tony Banks. "Nous n'avons jamais été un groupe à la mode et c'est probablement pour cela que nous avons passé les années, sans nous soucier des genres et des styles" tente d'analyser ce dernier.
"J'ai envie de profiter de la vie active qu'il me reste"
Genesis entend véritablement se retirer de la scène après cette ultime tournée. "Oui, c'est la dernière", confirme Phil Collins, très diminué physiquement par des problèmes de dos et qui se déplace désormais avec une canne.
En concert, c'est sur un fauteuil roulant que le rockeur britannique interprète ses morceaux de légende, et il a dû céder sa place à la batterie, son instrument fétiche, à son fils Nicholas. "Je peux à peine tenir une baguette avec ma main. (...) On peut dire que je suis en quelque sorte handicapé, ce qui est très frustrant parce que j'adorerais pouvoir jouer avec mon fils" avouait-il il y a quelques mois.