Irene Cara, la légendaire Coco de Fame, est partie

Fille de Portoricains new yorkais, Irene Cara Escalera auditionne en 1979 pour danser dans le prochain film d’Alan Parker, le réalisateur déjà culte de Midnight Express. Est-ce un hasard si, comme Madonna, sa voix marque tellement les producteurs qu’ils l’engagent pour interpréter deux des chansons du film. Bien leur prend de modifier son rôle initialement écrit pour lui donner plus de place dans le scénario; puisque pour la première fois dans l’histoire hollywoodienne, deux chansons de la même bande originale, celles qu’elle interprète, sont nommées aux Oscars.

Ses débuts

Même si Irene Cara (qui ne garde que ses deux premiers prénoms comme nom de scène) ne remporte aucune des deux statuettes, l’album et les deux singles, Fame et Out Here On My Own, sont d’immenses succès.

Le premier album solo qu’elle publie deux ans plus tard ne rencontre pas le succès attendu. Mais l’histoire entre Irene est nous est loin d’être terminée. En 1984, qui ne s’est pas arrêté sur son portrait dans la vitrine des disquaires, un paréo noué sur une peau bronzée, des cheveux bouclés d’une fraîcheur qui la pose à l’opposé de Madonna. Irene Cara produit deux nouveaux tubes avec What A Feeling et Breakdance qui à nouveau portent un film, Flashdance, et lui valent cette fois l’Oscar que l’actrice, chanteuse et danseuse, méritait.

Si la danse et la chanson se sont unies à l’époque comme jamais sur nos petits écrans dans ce nouveau média qu’était le vidéoclip, ce furent grâce à des Madonna, Michael Jackson et Irene Cara. Une certaine idée de l’Amérique urbaine, celle qui danse et chante dans les rues, et qui incarne pour toujours l’image que nous gardons des années 80.