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Freed from desire - Gala
© GALA

Voici pourquoi Gala a écrit son tube planétaire « Freed from desire »

Repris dans des manifestations au 4 coins du monde, ce carton des années 90' est devenu le symbole de la liberté et de la lutte contre le capitalisme.

"My love has got no money, he's got his strong beliefs. My love has got no power, he's got his strong beliefs"

Ces paroles, vous les avez à coup sur déjà entonnées. Dès ses premiers mots, Gala donne le ton : "Mon amour n'a pas d'argent, il a ses propres croyances. Mon amour n'a pas de pouvoir, il a ses propres croyances."

Le bouddhisme et New York

Dans une interview livrée au Trax Magazine, spécialisé dans la culture électro, Gala est revenu sur l'histoire de son tube

Freed from desire lui a été inspirée d'une prière bouddhiste. Elle a écrit cette chanson à New York. L'artiste y a débarqué à ses 18 ans, en 1988.

8 ans plus tard, gorgée de l'énergie de la ville qui ne dort jamais, elle écrivait ce qui allait devenir un carton mondial.  

"Cette ville est incroyablement inspirante et généreuse, mais aussi sans coeur et sans pitié."

Gala

A Big Apple, Gala observait "les disparités entre les riches et les pauvres, entre les puissants et les gens ordinaires, entre les célébrés et les abandonnés. Je connaissais des gens qui se déplaçaient en hélicoptère, d’autres en métro, et des SDF qui dormaient dans des foyers."

Et j’ai compris une chose : le bonheur est rarement lié à la richesse.

Gala

A la recherche d'expériences éclectiques

New York était donc à l'image de la vie. Mais Gala n'a jamais aimé rester dans un seul groupe. Elle a toujours voulu se mélanger à tout le monde. 

"Je commençais la journée dans un quartier avec un groupe, je la terminais à l’autre bout de la ville avec des gens qui n’avaient rien à voir" confie-t-elle.

"Je pouvais enchaîner une réunion de travail dans le sud de Manhattan, aller voir un membre de ma famille dans le Bronx, prendre un cours de danse à Harlem, photographier des gens à Chinatown (...). En m’exposant à tellement de réalités différentes, New York m’a inspirée."

Toujours plus, vraiment ? 

Pourtant, les gens en veulent toujours plus. C'est ce qu'elle chante d'ailleurs : "Want more and more, people just want more ans more"

Mais en se mêlant à tous les groupes, Gala comprend que les valeurs communes sont universelles. Dans Freed from desire elle évoque l'importance d'avoir des valeurs et des croyances fortes. A l'inverse des valeurs superficielles de l'argent, du pouvoir, du succès, de la célébrité.

C’est un hymne à la liberté, liberté de ne pas toujours en vouloir plus : une maison plus grande, une voiture plus rapide, un selfie sur Instagram qui en jette encore plus que les photos de nos amis…

Gala

Une chanson encore reprise près de 30 ans plus tard

Aujourd'hui, Freed from desire est reprise dans des manifestations, mais aussi dans des stades de foot. Ce qui n'étonne pas l'artiste italo-américaine, née de "parents alternatifs". Et cela la met en joie !

"Toute personne qui combat le système s’aligne simplement avec l’énergie qui m’a toujours habitée : celle de ne pas accepter les choses telles qu’elles sont et de vouloir les changer, en m’intéressant toujours à des luttes et des sujets sur le point d’éclore."

Comme quoi, derrière des chansons d'Eurodance se cachent parfois de vrais messages forts !

Pour en découvrir d'autres, écoutez notre webradio Nostalgie Dance 90.