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Lou Bega
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Vite venus, vite repartis : ces artistes n'ont eu qu'un seul succès

Qui ne se souvient pas de « Mambo N°5 » et de ses cuivres endiablés ? Ce titre a fait les heures de gloire de Lou Bega. Après quoi, il a laissé la place... au vide. Mais il n'est pas le seul artiste a être tombé aux oubliettes instantanément après le succès.

Un petit tour et puis s'en va... L'adage colle à la peau des dizaines d'artistes. Petite liste non exhaustive.

Lou Bega : "Mambo N°5" (1999)

Mambo N°5 est une reprise du tube du musicien cubain Pérez Prado. Son titre est sorti en 1949 et il a été dépoussiéré quelques mois avant le passage à l'an 2000. Vous vous souvenez peut-être avoir dansé sur ce tube lors du réveillon pour entrer dans le troisième millénaire.

Patrick Hernandez  "Born to be alive" (1978)

Il y a des succès qui rapportent gros, encore bien des années plus tard. A l'époque de sa sortie, Born to be alive a rapporté à son chanteur l'équivalent de plus de 20 millions d'euros. Mais aujourd'hui, il gagne encore entre 800 et 1500 euros par jour de royalties. En cause ? Le fait que Patrick Hernandez soit non seulement son interprète mais aussi son compositeur.

Cookie Dingler : "Femme libérée" (1984)

Femme libérée fut un grand classique des année 80'. Sorti en 1984, le titre de Cookie Dingler rejoignait d'autres chansons de variété typiques de cette décennie qui, sous des airs naïfs, évoquaient de grands sujets de société. En l’occurrence, ici : la libération de la femme

Allan Théo : "Emmène moi" 

Que dire d'autre sur cette chanson que "I know you waaanna give it up. There's no easy way to ay. I'm gonna save my love for you. Emmène-moi." C'est clair, Allan Théo a fait l'été 1988. Et fantasmé quelques ados...

Richard Sanderson : "Reality" (1980)

Si on vous dit : "Dreeeeeaams are myyy reaaality", vous nous dites : La boum ! La bande originale du film qui a révélé Sophie Marceau a également révélé Richard Sanderson. De sa voix, on ne peut dissocier la scène culte du slow entre Vic et Mathieu, le garçon dont elle est amoureuse. 

Anita Ward : "Ring my bell" (1979)

Ring my bell fut un grand classique du disco. Son interprète, Anita Ward, est parvenue à se démarquer grâce au désormais célèbre "pouh" très électro pour l'époque. Pour la petite histoire, Anita Ward était instit, ce qui ne l'a pas empêchée de tomber dans la soupe disco et de devenir l'un des grands noms du genre. Ring my bell fut le seul tube de sa carrière.

 

Ten Sharp : "You" (1991)

On connait tous un couple qui a mis cette chanson pour ouvrir le bal de son mariage. Et c'est d'ailleurs grâce à eux que Ten Sharp reste dans la mémoire collective. Car depuis ce succès de 1991, pour le groupe néerlandais, c'est un peu le désert...

Fools Garden : "Lemon Tree" (1996)

Quand on intéresser un peu à l'histoire de Lemon Tree, on se rend compte qu'elle n'est pas aussi enjouée que sa mélodie. Les paroles évoquent un homme déprimé, qui s'ennuie en attendant sa compagne.

Les rumeurs racontent que le chanteur aurait écrit ces paroles après avoir perdu sa fiancée dans un accident de voiture. Celle-ci aurait percuté un citronnier. Si la chanson a fait le succès de ce groupe allemand, elle aura été l'unique.

The Weather Girls : "It's raining men" (1983)

Oh noooon, ne dites pas que c'est Geri Halliwell qui a chanté pour la première fois It's raining men ! Ne dites pas non plus qu'elle a été expressément pensée pour Le journal de Bridget Jones. Car l'histoire remonte à bien plus loin. 

Réalisée initialement pour l'album Stars de Dave Balfour, la chanson a été offerte à Diana Ross, Donna Summer, Cher et Barbra Streisand. Mais elle a finalement été acceptée en 1982 par Martha Wash et Izora Armstead du groupe The Weather Girls. Un succès incandescent ! 

Yannick : "Ces soirées-là" (2000)

Combien de succès ne sont pas nés de l'inspiration des autres ? It's raining men n'est pas le seul exemple. Un autre exemple : Ces soirées-là de Yannik. A 22 ans, le rappeur français a légèrement transformé l'un des plus grands tubes de Claude François.

Malheureusement pour lui, sa célébrité n'aura jamais été aussi forte que celle de Cloclo. N'empêche, aujourd'hui, si on vous dit : "que tous ceux qui sont dans la vibe", vous répondez directement  "lèvent le doigt". Et ça, c'est déjà une réussite !