Découvrez la biographie de Simple Minds

Nom réel :

Simple Minds

Date de naissance :

1975

Ville d'origine :

Glasgow

Retour en 1975, c’est cette année-là que le groupe se forme. Jim Kerr et Charlie Burchill sont deux amis de lycée. Ils assistent ensemble au concert de Genesis. C’est LA révélation. Sur un coup de tête, ils décident de former leur propre groupe de musique : Johnny and the Self-Abusers. Jim Kerr assure le chant, Charlie Burchill est guitariste. Le groupe sort son premier et unique 45 tours « Saints And Sinners ». Le succès ne sera pas au rendez-vous. Le groupe ne fait pas long feu.

Deux ans plus tard, Jim Kerr et Charlie Burchill forment un nouveau groupe. Ils s’entourent de Tony Donald à la basse, Brian McGee à la batterie et de Duncan Barnwell comme deuxième guitariste. Ils s’inspirent d’une chanson de David Bowie pour le nom de leur nouveau band : The Jean Genie «  He's so simple minded he can't drive his module  ». Leur style musicale s’inspire aussi de celui du britannique. Ils disent de leur genre qu’il allie le artrock de David Bowie et la dance électronique de Donna Summer. C’est en entendant le titre I feel love de Donna Summer qu’ils se mettent en tête de trouver un musicien capable de jouer du synthétiseur. Simple Minds romp avec la mouvance punk du moment et s’inscrit dans le genre New Wave. Ils ne sont pas les seuls à emprunter ce chemin, The Cure and magazine et Siouxse and the banshees entre autre.

Avec ses trois premiers albums, le groupe multiplie les expériences musicales. Leur premier single Life in a day sort en 1979. Le succès est mitigé, il s’installe à la trentième place des charts britanniques. L’album connaitra un succès similaire. Même tendance pour les albums qui suivront jusqu’en 1982. Le groupe se fait connaître en Océanie mais ailleurs, le succès se fait attendre. L’album New Gold Dream va marquer un tournant dans la carrière du groupe. Les titres de cet album sont plus pop que les précédents, c’est notamment ce qui fera la différence.

L’album Sons and Satisfaction confirmera ce tournant. Ils assureront aussi la première partie des concerts de Peter Gabriel à l’occasion d’une tournée européenne, le band élargit ainsi son public en Europe. Aux Etats-Unis, ils restent de véritables inconnus…

1985, un coup de pouce du cinéma

En 1985, Simple Minds prête son titre « Dont you (forget about me) » pour la Bande Originale du film Breakfast Club. C’est le petit coup de pouce dont le groupe avait besoin. Le titre se place numéro 1. Il est connu de tous les américains. Simple Minds se hisse parmi les grands noms du moment. Certains titres se font plus rock, notamment sur l’album Sons and fascination. Pour certains fans de la première heure, le groupe se dénature d’ailleurs un peu trop. D’autres diront qu’il a une trop grande ressemblance avec U2 malgré des styles musicaux différents. Pourtant le public continue de s’agrandir et le groupe est forcé d’opter pour des salles plus grandes pour qu’il n’y ait pas de déçus.

Un groupe engagé

Comme d’autres groupes de l’époque tel que U2, Simple Minds profite de son aura pour s’impliquer dans des causes humanitaires, parfois même politiques. Il participe au Live Aid en 1985 à Philadelphie. Ils s’allient à l’organisation Amnesty International. En 1988, Simple Minds est aussi le premier groupe a accepté de participer au concert organisé au Wembley Stadium pour les 70 ans de Nelson Mandela. Le titre Mandela Day est réalisé spécialement pour l’occasion. Il évoque l’apartheid en Afrique du Sud. Autre titre qui témoigne de l’engagement politique du groupe, Belfast Child qui parle des tensions communautaires en Irlande. Ces deux titres sont sur l’album Street Fighting Years sorti en 1989.

Au début des années 90, le groupe s’offre un peu de répit avant de se séparer en 1995. Jim Kerr et Charlie Burchill restent seuls représentants du groupe d’origine. Ils vont alors reprendre la route et se produire dans des petites salles, tentant de regagner leur public. Ils sortent l’album Good News from the Next World, un album plus sobre que les précédents.

Il faudra attendre 2009 pour que le groupe renoue avec le succès grâce à l’album Graffiti Soul. Dès sa parution, il se classe à la 10^e place des charts au Royaume-Uni. Comme à son habitude, le groupe écossais prend son temps avant de sortir son prochain album. Big Music paraitra en 2014 et occupe directement le top 20 dans plusieurs pays.

Assez fou pour se perfectionner davantage

Aujourd’hui, les deux amis de lycée Jim Kerr et Charlie Burchill, sont les deux membres fixes du groupe. Ils s’entourent de collaborateurs pour évoluer dans leur travail : Ged grimes, sarah Brown, Gordy Goudie ou encore Cherisse Osei. Sur l’ensemble de sa carrière, trois de ses albums studio ont occupé la première place des charts au Royaume-Uni. Simple Minds vendu plus de 60 millions d’album. Pour ses 40 ans de carrière, le groupe s’est offert une tournée, une compilation de leurs plus grands titres et un album live.

Jim Kerr l’affirme, l’aventure est loin d’être terminée. Il se dit reconnaissant de la carrière de Simple Minds mais «   fou assez pout penser que l’on peut atteindre de nouveaux niveaux   ». «   C’est ce qu’on fait, écrire, enregistrer et jouer en live   » affirme-t-il sur le site officiel du groupe.