La vie de Simple Minds

La naissance

L’histoire de Simple Minds débute en 1975 à Glasgow, en Écosse. Deux amis de lycée, Jim Kerr et Charlie Burchill, partagent une passion commune pour la musique. Après avoir assisté à un concert de Genesis, c’est la révélation : ils décident de créer leur propre groupe, d’abord baptisé Johnny and the Self-Abusers. Jim prend le micro, Charlie la guitare. Leur premier single, Saints and Sinners, passe inaperçu et le groupe se dissout rapidement.

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Deux ans plus tard, les deux compères remettent le couvert. Avec Tony Donald à la basse, Brian McGee à la batterie et Duncan Barnwell à la guitare, ils forment un nouveau groupe. Son nom ? Simple Minds, inspiré d’un vers de David Bowie dans The Jean Genie. Leur ambition : mêler le art rock de Bowie à la dance électronique de Donna Summer. Le résultat donne un son hybride, à la croisée du punk, de la new wave et des synthés futuristes. À la fin des années 70, Simple Minds s’inscrit dans le mouvement New Wave aux côtés de The Cure, Magazine ou Siouxsie and the Banshees.

Les concerts de Simple Minds

L’énergie et l’engagement

Les tournées s’enchaînent, les salles s’agrandissent, et le groupe s’affirme comme un géant de la scène live. Jim Kerr, charismatique et habité, mène le show avec ferveur. En 1985, Simple Minds participe au Live Aid à Philadelphie, s’impliquant dans des causes humanitaires et politiques, à l’image de leurs amis de U2. En 1988, ils montent sur la scène du Wembley Stadium pour célébrer les 70 ans de Nelson Mandela. Ils composent pour l’occasion “Mandela Day”, hymne vibrant contre l’apartheid. Un an plus tard, Belfast Child, chanson sur les tensions nord-irlandaises, devient un nouveau symbole de leur engagement. Ces deux titres figurent sur l’album Street Fighting Years (1989).

L’héritage de Simple Minds

La renaissance et la longévité

Après une période plus discrète, Simple Minds retrouve le succès avec Graffiti Soul (2009), qui entre directement dans le Top 10 britannique. L’album Big Music (2014) confirme cette renaissance et prouve que le duo Kerr-Burchill n’a rien perdu de sa flamme. Entourés de Ged Grimes, Sarah Brown, Gordy Goudie et Cherisse Osei, ils continuent d’enrichir leur son et de surprendre.

En plus de 60 millions d’albums vendus, trois numéros 1 au Royaume-Uni et des tournées mondiales, Simple Minds s’impose comme un pilier de la New Wave, un groupe toujours vivant, toujours créatif. Pour fêter ses 40 ans de carrière, le groupe a sorti une compilation, un album live et une tournée anniversaire saluée partout.

Jim Kerr, reconnaissant et passionné, résume l’esprit de Simple Minds :

“Je suis fier de notre parcours, mais assez fou pour croire qu’on peut encore aller plus haut. Écrire, enregistrer, jouer — c’est ce qu’on fait, et ce qu’on fera toujours.”