L'intégrale de la Nosta Family

Animaux sauvage, rafle dans le Cash ou la boite et Histoire: intégrale de la Nosta Family du 14/11

14 novembre 2025 | 36 min 35 sec

Entre moustiques de novembre, baignoires à remplir, cris de dindon et libération d’Ostende, la Nosta Family fait ce qu’elle sait faire de mieux : mélanger le léger et le sérieux, le rire et le réel, et donner envie, chaque matin, d’allumer la radio pour se sentir un peu moins seul.

Le vendredi matin, dans le studio de Nostalgie, on sent tout de suite que la semaine a été longue. Olivier l’avoue d’entrée de jeu : il est « claqué ». Pas à cause des soirées de folie, non, mais à cause… des moustiques. En plein mois de novembre, il en trouve encore chez lui, réveillés par cette douceur anormale, dix-sept degrés la veille. Résultat : chambre calfeutrée, fenêtres bouchées, et nuits hachées par ce petit bourdonnement qu’on connaît trop bien. On demande aux auditeurs s’ils dorment mieux que lui, et déjà le WhatsApp s’agite. C’est le ton de la Nosta Family : dès l’aube, tout le monde est dans la même galère, mais on en rigole ensemble.

La musique prend le relais avec la Battle du jour. Deux auditeurs, deux ambiances : Valérie propose Irene Cara et son mythique “Fame”, Eric dégaine Alanis Morissette avec “Ironic”. C’est Florian, éducateur spécialisé à Liège, qui tranche après sa nuit de travail auprès de personnes en situation de handicap. Il choisit “Fame”, comme un clin d’œil à ceux qui veillent pendant que le reste du monde dort. On le félicite pour son métier, il file se coucher, mais pas sans avoir lancé la bande-son du petit matin de milliers d’auditeurs.

À 6h15, c’est le rendez-vous rituel : Brice de Passe débarque avec son voyage dans le temps. Direction le 14 novembre 1994 : première traversée commerciale de l’Eurostar entre Paris et Londres. Il raconte l’excitation à la Gare du Nord, les 750 passagers qui montent à bord, certains ayant réservé leur billet six ans plus tôt, à une époque où beaucoup doutaient même que le tunnel sous la Manche puisse un jour exister. On sourit en pensant à ces gens qui, pour la première fois, traversent la mer… sans la voir, plongés dans ce long tube sombre qui relie deux pays autrefois séparés par l’eau et par l’histoire.

Puis c’est un autre type de défi qui s’invite à l’antenne : un problème de maths digne d’un contrôle de cinquième primaire. Une baignoire de 180 litres, un robinet qui verse 12 litres par minute, une fuite qui en enlève 3… En combien de temps la baignoire sera-t-elle remplie ? Pascal et Michel, en congé à Braine-l’Alleud, font les calculs depuis leur lit : 9 litres par minute en net, donc 20 minutes. Bingo, ils gagnent une boîte de chocolat. On plaisante sur les devoirs des enfants, sur la difficulté grandissante des matières, et sur ce rôle de parents qui révisent en douce le soir pour pouvoir suivre.

Un peu plus tard, c’est Leslie qui vient déposer une parenthèse de douceur avec ses “chorales qui ont du cœur”. Elle parle de ces chanteurs qui se rendent dans un service de néonatologie au Brésil pour chanter tout près des bébés prématurés, et de leur message : la musique comme chaleur, comme présence, comme guérison. En Belgique aussi, le chant rassemble. Dans les Marolles, à Bruxelles, l’ASBL Nativitas organise chaque mardi une chorale populaire pour les personnes précarisées et sans-abri. On y chante parfois faux, souvent fort, mais surtout ensemble. Au piano, Monica, 94 ans, mène la barque. Là-bas, on ne parle pas d’abord de misère, on parle de chansons, de yoga, de jardinage, de sorties théâtre, de petits îlots de dignité que la culture recrée.

Le ton change avec le “scoop volant” de François : l’histoire complètement improbable, mais vraie, de Morgane, une jeune femme de Dordogne devenue championne du monde… du cri de dindon. Petite, elle imitait déjà tout : chats, chèvres, robinets qui gouttent. À force d’entraînement, elle développe un cri dindonesque parfait et s’inscrit à la foire aux dindons de Varennes. Devant une foule hilare, elle pousse son fameux cri, remporte le titre et gagne… un dindon à manger. Problème : elle est végétarienne. De cette histoire décalée naît une séquence culte : les auditeurs envoient leurs propres imitations d’animaux sur le WhatsApp. Pigeons, ânes, cochons : le studio se transforme en ferme sonore, et tout le monde rit comme des gosses.

L’autre grand rendez-vous, c’est le jeu “Le cash ou la boîte”. Ce jour-là, c’est Angélique, d’Andenne, qui décroche son téléphone. Elle répond sans hésiter que le reggae est né en Jamaïque, et se voit proposer directement 500 euros. Olivier insiste lourdement sur le fait que les 1 000 euros n’ont pas encore été gagnés, qu’ils tomberont “un de ces jours”… peut-être aujourd’hui. Suspense. Angélique hésite, rêve d’un week-end en amoureux, calcule les risques. Le chrono tourne, l’offre grimpe d’un tout petit chouïa à 505 euros. Elle finit par prendre le cash. Bien lui en prend : la boîte ne contenait qu’un chèque cadeau de 100 euros. Elle raccroche soulagée, le sourire dans la voix, sous les applaudissements de toute l’équipe.

Dans l’“Info éclaire d’Isa”, on redescend sur terre – ou plutôt on lève les yeux au ciel. Beaucoup d’auditeurs se demandent pourquoi on voit autant de traînées blanches derrière les avions ces jours-ci. Certains imaginent des complots, des produits chimiques répandus volontairement. Isa démonte calmement les fantasmes : ce sont simplement des cristaux de glace formés par la vapeur d’eau chaude des moteurs au contact de l’air très froid et humide en altitude. Si l’air est sec, la traînée disparaît vite ; s’il est humide, elle s’attarde et s’étale en fins nuages. Ni reptiliens, ni drogue planante : juste de la chimie et de la physique.

Enfin, Brice revient une dernière fois avec l’Histoire, la vraie, celle qui a façonné le pays. On est le 14 novembre 1918, trois jours après l’armistice. À Ostende, les soldats allemands ont quitté le port, abandonnant mines, canons et souvenirs d’occupation. Les Ostendais ne sont plus que 20 000 sur les 50 000 d’avant-guerre, mais ils fêtent la libération comme une renaissance. La reconstruction prendra des années, mais ce jour-là, pour eux, c’est simple : la guerre est finie, la mer est à nouveau belge, et la vie peut – enfin – recommencer.

Entre moustiques de novembre, baignoires à remplir, cris de dindon et libération d’Ostende, la Nosta Family fait ce qu’elle sait faire de mieux : mélanger le léger et le sérieux, le rire et le réel, et donner envie, chaque matin, d’allumer la radio pour se sentir un peu moins seul.

A la suite...

L'intégrale de la Nosta Family

Avec « La Nosta Family », commencez vos matinées sur Nostalgie dans la joie et la complicité ! Olivier Duroy et Isa mêlent rires, jeux comme le Cash ou la Boîte, et des surprises pour une matinale inoubliable.

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Animaux sauvage, rafle dans le Cash ou la boite et Histoire: intégrale de la Nosta Family du 14/11
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