1989, l'année charnière
Cette année-là, Patrick Bruel ressort les premières notes qu'il avaient composées à La Rochelle.
L'artiste est alors en plein enregistrement de son album Alors regarde à New York.
"On est déjà à 14 chansons, et Mick Lanaro, mon ingénieur du son, me dit "Bon y'a rien d'autre, on a fait le tour ?". Je lui dis : "Ouais attends, il y a peut-être ce truc là." Et je lui joue le début de "Casser la voix". Et il me dit "Wow, c'est bien ça, il faut la finir !" .
L'aide d'un parolier
Grâce à l'auteur-compositeur Gérard Presgurvic, les paroles de la chanson finissent par voir le jour.
Séduit, Patrick Bruel fait alors le pari avec son parolier de faire de Casser la voix, le premier single de son album. Un pari gagnant : que ce soit au niveau des charts ou de la popularité de son interprète, le titre balaye tout sur son passage !
Il symbolise même à lui seul le démarrage de la "Bruelmania" :
"Ça faisait beaucoup de choses en même temps, qui nous ont amenés à un phénomène un peu surprenant et agréable, mais il fallait être vigilant parce que ça prenait des proportions importantes ".
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