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Ces road movies qui vous donneront envie de prendre la route

Vous serez nombreuses et nombreux à prendre la route cet été. Et si pour vous mettre dans l'ambiance, vous vous refaisiez quelques classiques ? Voici nos suggestions.

 

Si on vous dit "road movie", vous nous dites ?

Thelma et Louise, Little Miss Sunshine, Into the Wild... Mais si leurs traversées sont devenues légendaires, d'autres voyages vous inspireront tout autant.

Petite brochette.

Green Book (2018)

Nous sommes en 1962, à New York. Un videur italo-américain surnommé "Tony la tchatche" cherche un emploi après la fermeture du dancing où il travaillait. Il est invité à un entretien par Don Shirley, un excentrique pianiste jamaïcain. Celui-ci cherche un chauffeur pour une tournée de 8 semaines à travers le Midwest et le Sud des Etats-Unis, où la ségrégation est encore très présente.

Le Corniaud (1965)

Grand classique du cinéma comique français, Le Corniaud raconte l'histoire d'un trafiquant de drogue (Louis de Funès) qui abuse de la gentillesse d'un honnête commerçant pour l'emmener de Naples à Bordeaux.

Dans des interprétations qu'on lui reconnait bien, Bourvil déjoue naïvement les plans de contrebande de son employeur. Et cela donne lieu à des scènes cultes ! 

Rain man (1988)

A la mort de son père, Charlie Babbitt découvre qu'il a un un frère autiste, interné dans une pension psychiatrique de Cincinnati. Furieux de se voir privé d'une partie de son héritage, Charlie enlève Raymond afin de récupérer les gains qu'il estime lui être dû.

Commence alors une traversée des États-Unis vers la Californie. Un voyage qui va rapprocher les deux frères.... Rain Man a été récompensé par 4 Oscars dont un pour Dustin Hofmann. Ce film est considéré comme l'un des premiers à avoir abordé le thème de l'autisme.

Sur la route (2012)

Adapté du livre du même nom de Jack Kerouac, Sur la route narre la traversée de l'Amérique de 2 copains à la recherche d'aventure et de grands espaces. Rien d'autre. Ou justement, tout ça. Le vrai personnage de cette histoire, c'est la route.

D'aventures en mésaventures, l'auteur raconte l'histoire de la Beat Generation, la génération des années 50', un rien paumée, en quête de sens et de liberté.

Une fois de plus, nos valises cabossées s'empilaient sur le trottoir on avait du chemin devant nous. Mais qu'importe : la route, c'est la vie.

"Sur la route", Jack Kerouac

Un monde parfait (1993)

Réalisé par Clint Eastwood et sorti en 1993, Un monde parfait est un film sur un criminel au grand coeur. Tout commence avec l'évasion de Butch Haynes (Kevin Costner). Il kidnappe le petit Philip et part en cavale en direction de l'Alaska où le gangster veut retrouver son père.

Au fur et à mesure, ils tisseront une relation touchante. Mais on est loin du chevalier blanc de Bodyguard et de Robin des bois

Easy Rider (1969)

Easy Rider, c'est l'histoire de 2 motards (Dennis Hopper et Peter Fonda) qui quittent Los Angeles après avoir vendu beaucoup de drogue.

Leur objectif? Fêter le carnaval en bonne et due forme à la Nouvelle-Orléans avec l'argent gagné. Road movie par excellence, ce film indépendant est devenu l'emblème de la génération hippie et apporta une pierre à l'édifice de la lutte pour les droits civiques, Jack Nicholson à l'appui. 

Nomadland (2020)

Meilleur film, meilleure réalisation , meilleure actrice : Nomadland a remporté 3 Oscars lors de l'édition 2021. Mix entre le road movie, le western, le drame social et le documentaire, ce long-métrage unique en son genre suit des Américains qui ont tout perdu lors de la crise des subprimes. La soixantaine passée, ils partent vivre sur les routes, dans un van aménagé. Inédit : la plupart des acteurs sont des amateurs qui jouent leur propre rôle. 

Priscilla, folle du désert (1994)

3 travestis de Sidney signent un contrat pour donner plusieurs représentations de leur spectacle de cabaret à l'autre bout du pays. Pour y aller, elles achètent un bus qu'elles baptisent "Priscilla". Et c'est parti pour un long périple dans le bush australien, un désert immense et aride. Cette comédie développe, avec liberté, à la thématique des drags. Loin d'être moqueur, le réalisateur Stephan Elliott évite judicieusement la caricature tout en restant focalisé sur son objectif : nous faire rire avec ses personnages.

En avant (2020)

On ne pourrait pas finir cette liste de road movies sans évoquer queques films d'animation ! En 2020, Pixar a livré un petit bijou ultra coloré sur la quête magique de deux frères. Ils s'appellent Ian et Barley, ce sont des elfes adolescents et ils prennent la route dans l'espoir de revoir leur défunt père... et le ressusciter ! 

Grand classique aussi chez Pixar : Cars. Depuis 2006, trois épisodes ont vu le jour. Ils racontent les aventures de Flash McQueen, un jeune champion automobile, rêvant de tous les titres. Morale des histoires : l'important, ce n'est pas la destination mais le chemin et la manière d'atteindre son but.