Repéré par France Gall, voici 5 choses que vous ignorez sur Calogero

Calogero est de retour. Après Liberté chérie, sorti en 2017, et Centre ville sorti en 2020, l'artiste nous revient avec un album sur l'A.M.O.U.R - parfois gai, parfois triste.

Voici 5 anecdotes que vous ignoriez peut-être sur Calogero Maurici.

Il voulait devenir ébéniste

Calogero a toujours aimé la musique. A 16 ans, il faisait partie d'un groupe : The Charts. Mais si il adorait jouer de la guitare, il aurait aussi bien voulu en fabriquer puisqu'il voulait devenir ébéniste. 

Le chanteur - d'origine sicilienne et naturalisé français à l'âge de 23 ans - a suivi une formation d'apprenti-plombier. Lors de ses études, il a suivi des cours d'architecture "où il y avait des tables d'architecte avec deux cordes sur le côté". A France TV, il a confié que pour combler son ennui, il faisait "sonner les cordes en appuyant sur la table". Il "rêvait alors de travailler le bois".

Mais une rencontre avec un ébéniste professionnel a définitivement calmé ses ardeurs. Un jour, il s'est rendu chez lui pour que sa basse - initialement prévue pour un droitier - s'adapter à un gaucher. Mais "il lui manquait deux, trois doigts", s'est souvenu le musicien. C'est ainsi que Calogero s'est définitivement tourné vers la musique.

France Gall lui a filé un sérieux coup de pouce

En 1987, Calogero n'est pas encore connu. Avec le groupe qu'il forme avec son frère, Gioacchino et son ami Francis Maggiulli, ils se produisent dans les bars de Grenoble. 

Un jour, la ville accueille une émission locale et y convie plusieurs personnalités. Parmi elles : France Gall et The Charts, le band de Calo. C'est le coup de foudre musical.

L'interprète de Evidemment est séduite par la performance des jeunes musiciens. France Gall les pousse à trouver une maison de disque et à enregistrer leurs titres. Le groupe de Calogero signera son premier contrat avec Apache.

Il n'écrit pas ses textes mais compose pour les autres

Ce n'est pas un secret : si Calogero compose la musique de ses chansons, il n'en écrit pas les textes. Il l'explique par sa difficulté à trouver les bons mots. 

En apesanteur a été écrite par Alana Filippi, Le Portrait par Paul Ecole, Les feux d'artifice par Marie Bastide et Pomme C par une certaine... Zazie. Pour Le hall des départs, le premier single de son nouvel album A.M.O.U.R, Calogero s'est tourné vers une jeune chanteuse de 25 ans : Marie Poulain.

Celui qui ne doit plus prouver son talent n'a par contre aucun souci à mettre des talents de composition au service des plus grands. Il a notamment composé Les murs porteurs ou Châtelet-Les-Halles pour Florent Pagny, Millésime pour Pascal Obispo ou encore Ça n'finira jamais pour Johnny Hallyday.

Son déclic : Depeche Mode

Calogero ne faisait pas vraiment partie des "bons élèves" à l'école. Alors quand il a trouvé sa voie, ses parents l'ont soutenu, coûte-que-coûte. Et quoi qu'il leur en coûte, eux qui avaient des revenus modestes. 

Quand le chanteur a découvert Depeche Mode, ça a été le déclic.  "Quand je les ai entendus, je me suis dit que je voulais devenir comme eux", se rappelle-t-il au micro de France info. C'est comme ça qu'il s'est mis à la basse.

Pour lui, "la musique peut jouer un rôle social important chez les jeunes." Elle peut leur permettre de s'émanciper et de trouver ce qui les anime.

Il a enregistré à Abbey Road

Si on vous dit Abbey Road, vous pensez aux Beatles. Et désormais vous penserez aussi à Calogero. Il  a enregistré son 7e album, Liberté chérie dans les célèbres studios londoniens.

Aujourd'hui, c'est son neuvième bébé qui débarque. Il le définit comme un album "cinématographique" qu'on a fort hâte de découvrir sur scène. Calogero entamera son A.M.O.U.R Tour début 2024. Il sera de passage au Palais 12 (Bruxelles) le 12 janvier.