Le fils de Daniel Balavoine sort du silence pour la première fois

Un anonymat volontaire

Jérémie Balavoine est né en 1984, soit deux ans avant le crash d'hélicoptère de son père. Daniel lui avait d'ailleurs dédié une chanson : Dieu que c'est beau. Un très beau clin d'œil à la paternité.

Dans une interview menée aux côtés du fils de Jean-Paul Belmondo, Victor, il dit avoir choisi l'anonymat. C'était une décision plus "simple" et "volontaire". "La comparaison était plus justifiable. Pour défendre un propos, c'est un peu plus compliqué de venir sans raconter toute mon histoire en général."

"Exister sans l'ombre"

La plus grande force de Jérémie ? "Avoir réussi à exister sans l'ombre" de son père. "J'ai eu la chance de réaliser assez vite qu'il allait falloir que je me fasse un prénom si je voulais faire quelque chose" a-t-il confié.

En 2021, sa sœur, Joana, s'était elle aussi exprimée sur sa relation avec le papa qu'elle n'aura jamais connu. A sa mort, elle était encore dans le ventre de sa mère.

Elle a confessé toute la "difficulté de vivre avec cet héritage. Cette expression engage un mythe, un personnage qui ne laisse plus de place à l'homme ni au père. Et cela a longtemps anéanti la jeune femme que j'étais. Mais je ne le vois plus comme ça. Parce que je ne suis pas seule à défendre cet héritage, je le porte avec mon frère (...)" Et puis il y a "son œuvre d'un côté, ma vie de l'autre. Je ne dois pas confondre mon identité."

Pas son style de musique

Quant à la musique de Daniel Balavoine, qu'en pense son fils ?

Pour être tout à fait franc, Jérémie explique avoir mis beaucoup de temps à écouter les chansons de son père.

Aujourd'hui Jérémie et sa sœur Joana sont tous les deux musiciens. De nature discrète, ils tiennent à défendre l'intégrité de celui qui leur a transmis tant de choses malgré son absence.