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Scatman John
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Comment Scatman John et son hit ont sensibilisé le monde au bégaiement

Il y a 30 ans, «  Scatman  » était au top des charts et portait un message universel : celui de l'acceptation de soi. Histoire d'un titre atypique.

Seul vrai tube de John Paul Larkin alias Scatman John, Scatman a marqué les années 90'.

Un handicap atténué par la musique

Né en 1942 en Californie, le petit John a grandi avec un bégaiement sévère.

Pour masquer ses difficultés à parler, il se réfugie derrière le piano dès l'âge de 12 ans. Et il découvre que la musique atténue son handicap. Il développera d'ailleurs une passion pour le scat. Cette technique de jazz utilise des onomatopées telles que ses fameux : "Ski-Ba-Bop-Ba-Dop-Bop".

Pendant des dizaines d'années, il joue dans des bars. En 1990, il s'installe à Berlin et son agent lui propose de mêler scat et dance.

Un message de résilience

Au départ, Scatman John a peur d'être moqué. Mais sa femme l'encourage à intégrer son bégaiement dans ses textes.

C'est ainsi qu'il en vient à enregistrer Scatman en 1994. Cette chanson deviendra le symbole même de la résilience. Car oui, des obstacles peuvent naitre des opportunités !

Les paroles de sa chanson expliquent comment il a transformé ses difficultés en capacité à chanter le scat.

I’m the Scatman. Teachin’ all the kids to scat with a new style.

Scatman John

Au sommet en 1995

Son message d'acceptation de soi parle au public !

Si le titre met du temps à décoller, il explose en 1995 après avoir été joué par plusieurs radios.

Belgique, France, Allemagne... Scatman se classe numéro 1 dans une dizaine de pays et se vend à 6 millions d'exemplaires (dont 2 millions, rien qu'au Japon).

En 1996, celui qui a utilisé sa célébrité pour sensibiliser le monde au bégaiement crée la fondation Scatland. Il recevra aussi des prix pour son engagement.

Décédé en 1999 d'un cancer, sa persévérance restera l'une des qualité qu'on lui reconnaitra à jamais.