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Frankenstein
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Ce qu'il faut savoir sur l'adaptation de Frankenstein sur Netflix

Le légendaire réalisateur Guillermo del Toro propose sa version de l'œuvre de Mary Shelley.

La sortie du Frankenstein 2025 sur Netflix a réveillé les passions. Entre prouesses techniques et choix scénaristiques forts, la version de Guillermo del Toro réinvente le mythe.

La transformation extrême de Jacob Elordi

Pour incarner la Créature, Jacob Elordi a subi une préparation quotidienne titanesque.

10 heures de maquillage étaient nécessaires pour donner vie à ce colosse sensible et bouleversé. Son visage et son corps étaient recouverts 42 prothèses dont 12 rien que pour la tête et les épaules. Celles-ci ont été minutieusement posées pour créer une silhouette inédite, plus humaine que terrifiante. Le maquilleur les décrivait comme un puzzle à reconstruire chaque jour.

Perruques, calotte chauve, sourcils collés et dentier impressionnant complétaient la métamorphose.

Des effets spéciaux pensés pour éviter le "gore"

Guillermo del Toro et le maquilleur Mike Hill avaient une règle : pas de cicatrices grossières ni de sutures sanglantes.

Del Toro voulait une créature "sensible", résultat de l’ambition démesurée de Victor Frankenstein, mais pas une vision horrifique classique. Ce choix esthétique a le chic de renforcer l’émotion du personnage.

Des yeux et une peau pensés comme une mosaïque vivante

Pour générer de l’empathie, Mike Hill a imaginé une grande lentille brune asymétrique donnant à la Créature une présence singulière. "Quand il veut montrer son côté monstrueux, on se concentre sur le grand œil. Mais quand elle se présente sous son côté plus humain, on la filme depuis son œil droit. C'est le plus petit des deux" explique le maquilleur.

Quant à la peau de Frankenstein, elle est composée de plusieurs nuances. Bleutées, pâlies ou marquées... l'idée est de renforcée ce concept d'un être "assemblé.

Des changements majeurs par rapport au roman

Guillermo Del Toro réinvente plusieurs éléments du livre de Mary Shelley.

Comme dans l'histoire originale, sa mère meurt quand il est jeune. Par, contre, le nouveau Victor Frankenstein a un passif plus sombre. Son père a un tempérament plus cruel. Il pousse son fils à exceller et développe sa rancune. Le message de Guillermo Del Toro semble clair : c'est en étant un monstre qu'on finit pas en créer.

Une création du monstre plus longue

Dans la version 2025, la fabrication de la Créature prend des proportions gigantesques.

Située en pleine guerre de Crimée, l’action offre à Victor un accès direct aux corps de soldats.

Le réalisateur montre en détail le processus de création : collecte, découpe, assemblage… Lente et nettement plus détaillée que dans le roman original, cette immersion peut être assez dérangeante pour les âmes les plus sensibles. Vous voilà prévenu.e.s.