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© ISOPIX

Titanic : et si Jack n’avait jamais existé ?

Jack ne fut que le fruit de l’imagination de Rose. C’est du moins la théorie d’un internaute mexicain qui a exposé son point de vue sur Twitter.

Plus de 20 ans après sa sortie, le chef d’œuvre de James Cameron, retraçant le naufrage "L’insubmersible" après sa collision avec un iceberg est encore scruté par les fans. Parmi eux : un homme répondant au pseudonyme de @Luis_HMG. Son tweet a été relayé plus de 27 millions de fois depuis le 4 juillet dernier. 

Son hypothèse : Jack Dawson n’a jamais existé. Rose n’a fait que fantasmer cette histoire d’amour socialement impossible.

Des scènes racontées par Rose… alors qu’elle n’y était pas

A de multiples reprises, Luis pointe des failles du scénario que le réalisateur James Cameron, pointure du 7ème art n’aurait selon lui, jamais laisser passer… L’internaute se demande notamment comment il est possible que Rose raconte des scènes qui n’incluent que Jack alors que l’histoire est narrée de son point de vue. Par ailleurs, aucune trace de la présence de Jack sur le bateau n’est retrouvée par les personnes qui exhument le navire au début du film. Vu que Jack a embarqué avec le billet de son adversaire malheureux au poker, personne n’a eu la preuve de son existence. Sauf Rose.

Une série d’anachronismes

Luis répertorie également différents anachronismes du film. Jack fait par référence à plusieurs lieux qui n’existaient pas en 1912, l’année du naufrage du Titanic. Exemples : les montagnes russes de la jetée de Santa Monica évoquée par l’artiste ne datent que de 1916, le lac artificiel de Wissota a, pour sa part, été créé en 1917. Jack porte également un sac à dos militaire suédois qui n’existera qu’en 1939. Quant à ses mèches de cheveux déployées de part et d’autre de son visage"ce style n’était pas populaire avant les années 1930".

La conclusion de cet internaute bien attentif est donc sans appel : Jack est un fantasme de Rose. Illusion ou pas, l’histoire aura quand même eu le mérite de nous avoir fait rêver durant 3h30, avant d’ajouter quelques gouttes salées à cet océan glacé. Celles de nos sanglots, coulés et reniflés plus ou moins discrètement dans les salles obscures de 1998.