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pourquoi je vis
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« Pourquoi je vis  »: l’avis des parents de Grégory sur le film

« On ne peut pas résumer 24 ans en 92 minutes »

Pourquoi je vis, le téléfilm qui retrace la vie de Grégory Lemarchal, a fait un carton d’audience tant en Belgique où il était diffusé sur la Une, qu’en France où il vient d’être suivi sur TF1 par 7,34 millions de téléspectateurs.

Les fans et les proches du chanteur attendaient avec impatience de voir le résultat.

Interviewés par Le Parisien, les parents du chanteur ont donné leurs impressions sur le film consacré à leur fils disparu :

"Émotionnellement, c'est violent. On a fait la part des choses et le message passe. La fiction nous préserve sur la fin. On laisse les gens imaginer que la réalité est bien plus dure. Cela remue beaucoup, mais après le choc, les pleurs, on se recentre sur l'objectif. Dans le téléfilm, on sent la vie malgré tout. C'est vraiment nous, même si on ne peut pas résumer 24 ans en 92 minutes. La place de Leslie et sa relation très forte avec son frère auraient notamment mérité plus de place".

Quelques inexactitudes

Invitée de l'émission Touche pas à mon poste, Lucie Bernardoni, finaliste aux côtés de Grégory lors de la saison 4, a souligné les inexactitudes des scènes se déroulant à la Star Academy.

"C'est vrai que lors des scènes de la Star Ac au château, il a l'air assez solitaire. En fait, c'était pas du tout ça ! Nous étions un groupe uni et il était parfaitement intégré, il était même dans les meneurs" a-t-elle rappelé.

Elle a aussi précisé qu’il ne quittait jamais les cours : "Il faisait les cours avec nous et il ne partait pas comme ça. Ça n'est pas arrivé. Il ne se plaignait pas".

Le combat continue

Depuis sa mort en 2007, Pierre et Laurence Lemarchal n’ont de cesse de continuer le combat contre la maladie et ont d'ailleurs fondé l'association Grégory Lemarchal qui sert à financer la recherche contre la mucoviscidose.

"On espère sensibiliser à nouveau les gens et qu'ils nous aideront encore, car il reste beaucoup à faire. La Maison de Grégory ouvrira en 2021, et il va falloir la faire vivre pour accueillir 400 patients par an. Grâce à l'argent mis dans la recherche sur la transplantation pulmonaire, peu de malades n'ont pas de greffe. Mais il faut aussi sensibiliser les Français aux dons d'organes, car il y a 34% de refus. Je me bats pour qu'une approche pédagogique soit menée avec l'Éducation nationale. Il nous faut le soutien du gouvernement."