Découvrez la biographie des Rolling Stones

L’enfance

C’est dans la grande banlieue de Londres que Michael Philip Jagger voit le jour le 26 juillet 1943. C’est un enfant sans histoire et plutôt sage. Jusqu’au milieu des années 50 du moins. Date à laquelle il écoute la nuit en cachette les longues ondes et les rythmes américains de l’époque. S’il gratte vaguement une première guitare à l’adolescence, il n’en n’oublie pas ses études à la London Economics School. Pour l’anecdote, le papa de Mick est professeur de gymnastique et va donner des cours à la télévision avec ses deux fils à l’écran dont Mick Jagger !

C’est à 18 ans que Mick va lancer un groupe de rock avec Keith Richards qu’il connait depuis l’école primaire : The Glimmer Twins. Richards est né en 1943 aussi et provient donc de la même ville Dartford. Une entente entre les deux qui ne se séparera plus.

Les débuts

Le 12 juillet 1962, le groupe qui assure pour l’heure des reprises des plus grands succès américains de l’époque se produit dans le club du Marquis. Mick va chanter pour la première fois sur scène et pour l’occasion, le groupe est rebaptiser The Rolling Stones. Le nom vient d’une chanson de Muddy Waters et est choisi par Brian Jones qui est alors le leader de ce nouveau groupe.

C’est donc lui Brian Jones qui fonde officiellement le groupe et qui va le diriger à ses débuts. Il est guitariste et harmoniciste, développera ses compétences pour d’autres instruments et jouera dans les Rolling Stones entre 1962 et 1969.

La tendance musicale est au début plutôt Blues mais va très vite tourner au Rock. Pour la petite histoire au grand désarroi d’un Mick Jagger pas encore très sûr de lui à l’époque.

Les 3 musiciens vont vivre ensemble dans un appartement de Chelsea, c’est là qu’ils répètent. C’est aussi là qu’ils font la fête et reçoivent des filles.

A l’époque, ce sont les Beatles qui déchainent les passions mais le succès des Stones commence à se faire sentir. Ils seront toujours comparés. Les enfants sages et propres sur eux d’un côté, des looks négligés et une attitude de sales gosses de l’autre. L’image de Rolling Stone se tisse petit à petit vers la provocation et c’est désormais le duo Jagger/Richards qui tient les rennes et Mick endosse le rôle de porte-parole du groupe. Charlie Watts est devenu membre des Rolling Stones en 1963, en tant que batteur.

L’hystérie commence

Leur carrière décolle depuis 1963 et leur premier single «  Come on  » puis «  I wanna be your Man  » composé par John Lennon et Paul McCartney. A noter que la concurrence entre les Beatles et les Stones a savamment été orchestrée. Les uns dépassant les autres à tour de rôle mais l’ensemble de membre restant toujours courtois voir amis. Par exemple, les deux groupes se sont toujours arrangé pour ne pas sortir leur single au même moment.

Et à propos de singles, ceux des Stones vont alors pleuvoir au milieu des années 60 : «  As tears go by  », «  The last time  » ou l’incontournable «  (I can’t get no) Satisfaction  » !

Les tournées s’enchainent et la conquête des Etats-Unis se passer comme une lettre à la poste tellement les albums sortis caracolent en tête des charts. C’est l’émeute partout sur leur passage comme en Australie et en Europe où dès leurs sorties d’avion le groupe doit se faire escorter jusque dans les studios de radios ou dans les hôtels.

L’image du groupe est débridée et fait scandale aussi. Certains les traitant de groupe pornographique notamment à la suite de la sortie du titre Satisfaction. La drogue, l’alcool et le sexe font effectivement partie du quotidien des membres des Stones qui sont désormais loin de leur petite vie tranquille d’enfants rangés de Dartford.

Sur le plan musical aussi le groupe évolue avec l’apparition de sons tintés indien et psychédélique sur l’album «  Aftermath  » en 1966.

Pause et enfer avant un grand retour

L’année 1967 marque une rupture entre Keith et Mick d’un côté et Brian de l’autre. Des tensions apparaissent et dureront deux ans jusqu’au moment où l’on retrouve Brian Jones mort dans sa piscine.

Entre les deux en 1968, comme si le destin s’en mêlait, les albums ne font plus recettes, « Theire Satanic Majesties » est un échec.  Ils vont aussi louper le festival de Woodstock.

Le début des années 70 n’est pas meilleur pour le groupe qui est sur la paille rattrapé par le fisc américain suite à l’arnaque d’un entourage pas toujours bien veillant.

Il faudra attendre l’année 1971 pour qu’un nouveau souffle arrive. Un nouvel album « Stcky Fingers » et une pochette mythique dessinée par Andy Warhol avec une fermeture éclair. Les succès reviennent « Brown Sugar », « Wild Horses »

1973 sera une grande année entre les Stones et la Belgique car la radio RTL à Paris organise un voyage en train pour ses auditeurs qui rejoignent Bruxelles pour un grand concert. Ce sont des ennuis judiciaires avec la France qui permet à ce concert d’avoir lieu chez nous.

Mick Taylor qui avait rejoint le groupe en 1969 le quitte en 1974. C’est Ron Wood qui complète alors le duo Jagger/Richards.

La traversée du désert commence alors pour Keith Richard. Alcool, drogues et arrestations multiples complète une absence d’idée artistique en studio et des piètres prestations sur scène.

Toujours au top !

Les Rolling Stones vont traverser les années 70 et se retrouver en 80 avec une brève séparation entre Mick et Keith. Tout rentrera finalement dans l’ordre et les albums continueront à sortir et les tournée à se faire partout dans le monde et pour des montants de cachets astronomiques !

Après 40 puis 50 ans de carrière les Stones n’ont plus rien à prouver. Ils figurent dans la short list des artistes ambassadeur du rock moderne.

Aujourd’hui encore, les Rolling Stones restent présent et bien présent, en témoigne le succès de leur dernier single «  Living in a Ghost Town  » se classe numéro 1 dans 20 pays ce qui n’était jamais arrivé au groupe.