La Nosta Family : l'intégrale du

Le lundi matin, dans le studio de Nostalgie, la Nosta Family se réveille avec encore un peu de paillettes dans les yeux. Olivier et Isa sortent tout juste de la Soul Party de vendredi : grosse fête, grosse ambiance… et gros repos le week-end. Stéphanie confirme : on a dansé, on a ri, et heureusement, on dormait sur place. Lundi n’en est que plus doux, même si la pluie a un peu gâché le week-end. L’équipe espère que les auditeurs aussi ont pu recharger les batteries.

Très vite, on entre dans le premier rituel : la Battle. Ce matin-là, c’est Elvira, de Woluwe-Saint-Lambert, qui tranche. Fan de MMA – son frère donne cours – elle rigole gentiment des blagues nulles sur les assurances avant de se concentrer sur le vrai sujet : la musique. Deux titres, deux souvenirs d’ado : Together Again de Janet Jackson, proposé par David, et No Scrubs des TLC, choisi par Johan. Le choix est dur, mais le cœur parle : ce sera No Scrubs. Elle offrira donc ce classique R’n’B à tous les auditeurs. Et comme chaque invité, elle repart en rappelant ce qui la met de bonne humeur le matin : « La Nosta Family ».

Ensuite, place à la tendresse et aux animaux avec l’opération montée avec Edgard & Cooper. L’idée est simple et belle : mettre à l’honneur le refuge où vous avez adopté votre chien ou votre chat. Raconter cette histoire qui commence parfois dans la douleur, mais finit bien, au chaud, dans un foyer. Les auditeurs sont invités à s’inscrire sur nostalgie.be, à raconter leur adoption, et vendredi, la Nosta Family appellera un refuge pour lui offrir des kilos de croquettes de qualité. Un « bon coup de patte » pour tous ces animaux qui attendent encore leur famille. Et en bonus, un clin d’œil : « Rejoignez la Patte Patrouille », comme dans le dessin animé.

Un peu plus tard, Leslie s’invite avec sa chronique “Il y a de l’idée” et un sujet qui donne faim : une ASBL liégeoise, Interra, qui crée des liens entre personnes migrantes et Belges… grâce à la cuisine. Des ateliers, des duos, des rencontres autour de recettes du monde : tajine poulet-citron, talé-talé (beignets de banane béninois), borscht polonais… Tout cela a donné naissance à un livre, Une histoire dans l’assiette, qui mêle recettes et parcours de vie. On réalise que derrière chaque plat, il y a une histoire, un déracinement, une mémoire. Et que la table, décidément, est l’un des plus beaux endroits pour se rencontrer.

François arrive ensuite avec son Scoop volant et une histoire totalement folle venue de Russie. Sergueï, mari adorable mais lâche assumé, n’en peut plus des séances shopping de sa femme Elena. Incapable de lui dire non, il prend une décision radicale : simuler le vol de leur voiture pour ne pas devoir l’emmener faire les soldes. Serrure forcée, véhicule déplacé, appel à la police… tout est mis en scène. Sauf que les enquêteurs flairent vite l’arnaque. Résultat : Sergueï risque jusqu’à deux ans de prison pour dénonciation mensongère. Olivier et François en rigolent : « au moins, deux ans sans shopping ».

Le grand rendez-vous “Le cash ou la boîte” met ensuite Raphaël de Nivelles sur le grill. Chauffeur de taxi, il chambre Olivier sur ses montants ridicules de départ. Après quelques blagues sur les inversions de chiffres, les faux montants et une Isa qui réclame « un peu de sous », Raphaël finit par accepter 150 euros en cash. Bonne inspiration : la boîte ne contenait “que” des entrées pour TrainWorld, une valeur de 60 euros. La semaine commence bien pour lui.

Côté Info Éclaire, Isa se penche sur un sujet intime mais très sérieux : le gant de toilette. Faut-il l’utiliser ? Comment ? Avec combien de gants ? Elle rappelle les règles théoriques : un pour le visage, un pour le corps, un pour les parties intimes, à changer tous les jours. Autant dire que personne ne les respecte vraiment. Le studio part en fou rire, surtout quand on aborde l’ordre idéal d’utilisation et les familles de cinq qui devraient théoriquement gérer quinze gants par jour. C’est un peu dégoûtant… mais très drôle.

À 8h18, on prend la route de Paris avec Brice, en direct des Hôtels Littéraires, pour un séjour spécial “sur les traces des grandes heures de la chanson française”. L’auditrice gagnante, Élodie, raconte comment, au bureau, on coupe les lignes pour faire tous ensemble le quiz Nostalgie. Brice décrit l’Hôtel Le Swann, dédié à Marcel Proust : chambres thématiques, livres, objets, mobilier en lien avec l’auteur. Aujourd’hui, ils marcheront sur les pas d’Indochine, Johnny, Aznavour, Renaud, Lavilliers, Higelin… Le programme reste secret, mais on sait que demain, ils viendront tout raconter à l’antenne.

Enfin, le Journal de la musique avec Olivier rend hommage à Salvatore Adamo, 82 ans, qui revient avec un double album, Des neffles et des groseilles. Un titre inspiré de ses souvenirs d’enfant qui chapardait des fruits dans les jardins voisins. Après des soucis de santé, Adamo a écrit une centaine de nouvelles chansons et repart en tournée chez nous et à l’étranger. Puis Olivier élargit le propos avec un gros dossier : le prix délirant des billets de concert à la revente. Des artistes comme Dua Lipa, Coldplay, Radiohead ou The Cure réclament un plafond légal sur les marges, dénonçant un “business dans le business”. On apprend que la Belgique a, sur papier, déjà interdit la revente au-delà du prix initial… mais que la loi est peu appliquée.

Et au milieu de tout ça, un fil rouge : la Nosta Family, ses rires, ses petites engueulades sur les bains, les sacs de shopping, les gants de toilette… et cette sensation, en fond, d’être dans une cuisine grande ouverte sur toute la Belgique, où chacun peut entrer, raconter sa vie, et repartir avec un sourire en plus.