Avec plus de cinq millions de vinyles vendus l’an dernier au Royaume-Uni, le monde des firmes de disques vit avec surprise une seconde jeunesse.
Si on y ajoute la grande forme affichée par les revenus issus du streaming, on se dit que les trois grandes multinationales (Universal, Warner et Sony) qui y ont survécu au grand bouleversement de ce siècle ne sont pas prêtes de fermer boutique. Elles n’ont à vrai dire, jamais engrangé autant de bénéfices.
Si, individuellement, les artistes ne se retrouvent pas dans la mutation des habitudes de consommation de la musique, la mort annoncée de son industrie causée par le total accès sur internet a donc été évitée. Il n’en reste pas moins que personne ne pouvait s’attendre à ce retour du vinyle dans nos chaumières, un phénomène qui va bien au-delà du marché de l’occasion et de la chasse aux raretés. L’importance accrue prise par les rayons de 33 Tours à la FNAC ou chez Media Markt en est un bel exemple.