Every breath you take, la Macarena... Vous n'écouterez plus ces chansons comme avant

Il y a des chansons qu'on écoute en boucle depuis toujours. Et pourtant... on n'en connait pas forcément la signification ou le sens caché. La preuve.

"Every breath you take" de The Police fait froid dans le dos

Si on a tendance à croire que Sting est fou amoureux de son ex... on n'a pas tout à fait tort en fait. 

Il en est tellement "fou" qu'il la suit sans cesse. Bien après la sortie de ce tube, le chanteur a révélé qu'il s'agissait d'une chanson sur un homme jaloux, cherchant à tout prix à contrôler et surveiller la femme qu'il aime. "Chaque mouvement que tu fais, chaque décision que tu prends, je te regarderai, je te regarderai." Un vrai stalkeur. Gloups...

La "Macarena" parle d'une femme qui veut sortir avec les copains de son homme

La prochaine fois qu'un DJ lance ce titre culte à un mariage, ARRÊTEZ TOUT ! 

Cette chanson raconte l'histoire d'une fille qui n'est plus vraiment amoureuse de sa moitié. Elle n'attend qu'une chose : que celui-ci parte pour faire mumuse avec ses amis !

Vous avez un doute ? Écoutez plutôt : "Maintenant, avoue, qu’est-ce que je suis supposée faire ? Il avait quitté la ville et ses deux amis étaient siiiii sexy…"

Les frères Hanson évoquent le temps qui passe avec "MMMbop"

C'est typiquement LE titre qu'on chante sans connaitre les paroles. C'est vrai que MMMbop, c'est pas vraiment très explicite. Heureusement, les Hanson ont fini par en expliquer le sens. 

Au magazine E!News, ils ont expliqué que MMMbop voulait dire qu'il fallait se consacrer aux choses importantes.  "MMMBop, en tant que mot, représente le temps. Il représente le fait que le temps passe très vite. Et dans une histoire sur le fait d’atteindre ce qui est important et de se diriger vers le rêve impossible, MMMBop vous dit vas-y maintenant, vas-y maintenant, vas-y maintenant, parce que dans un instant, dans un MMMBop, la vie sera terminée et vous ne l’aurez pas saisie." 

En tout cas avec leurs 15 enfants, on peut dire que les 3 frères n'ont pas chômé et qu'ils sont parvenus à miser sur les choses importantes... Quelle belle photo de famille ! 

Plus explicite encore : Lio et son fameux Banana Split alors qu'Alain Bashung lui, parlera de sa "petite entreprise qui ne connait pas la crise" de manière détournée. Sans compter Serge Gainsbourg qui se sert de la naïveté de France Gall pour venter les sucettes à l'anis d'Annie irrésistibles.

Quant à Olivia Ruiz, sa Femme chocolat, on vous laisse regarder et surtout écouter les paroles de ce clip, pas si enfantin... 

"Poker Face" de Lady Gaga aborde la sexualité

Dans Poker Face, Lady Gaga elle dit que "non, il ne peut pas lire mon visage impassible. (Elle m'a comme personne)." 

Elle avoue qu'on ne dévoile pas ses sentiments, comme les joueurs de poker pour tromper ses adversaires. Avec ses paroles ambiguës, l'artiste dit qu'elle aime tant jouer avec les hommes qu'avec les femmes. 

"Relax" de Mika parle des attentats de Londres de 2005

Si on a plutôt tendance à l'écouter en rêvassant sur une plage au soleil, Relax nous invite pourtant à renouer avec une triste réalité. 

Dans cette chanson, Mika évoque la panique ressentie lors des attentats de Londres le 7 juillet 2005. Il avait déjà le "Relax, take it easy" en tête après un voyage en Chine, mais c'est en quittant le métro après avoir été évacué, suite aux explosions, qu’il a écrit cette chanson. 

Une tuerie également au coeur de "Pumped Up Kicks" de Foster the People

Cette chanson de Foster People a été écrite après la tuerie de masse au lycée Columbine, aux Etats-Unis, le 14 septembre 1999. Elle avait coûté la vie à 13 personnes. 

Cette chanson de prime abord joyeuse parle en fait d'un garçon harcelé à l'école. Pour se venger, il prémédite une attaque dans son école, armé d'un pistolet... 

Non, "Born in the USA" de Bruce Springsteen n'est pas un hymne patriote

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Bruce Springsteen ne fait pas l'éloge des États-Unis. N'en déplaise aux conservateurs... Certains ont voulu le récupérer pour faire campagne, mais ce titre enregistré en 1984 est résolument politique. 

Cet hymne s'oppose à la guerre. Il évoque le retour au pays d'un vétéran et le rejet qu'il subit de la part de ses concitoyens. Il y raconte la réinsertion impossible d'un prolétaire né dans un "trou paumé". La nation lui a mis "un fusil dans les mains" pour aller "tuer l'homme jaune".

Lors de son retour, le vétéran n'a "nulle part où fuir, nulle par où aller". Il finit "dans les ombres de la Refinery".

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