«  Pretty Woman  »: 5 anecdotes croustillantes sur ce succès planétaire

Film romantique culte des années 90, Pretty Woman ne vous a peut-être pas encore dévoilé tous ses secrets.

"3000" remplacé par "Pretty Woman"

Au départ, la comédie de Gary Marshall devait s'appeler 3000 dollars. 3000 dollars comme la somme offerte par Edward pour passer la semaine à ses côtés et oublier le crack. Mais la production voulait plutôt que le titre du film colle à une chanson déjà existante. Celle de Roy Orbison était toute trouvée.

Loin du conte de fée

Pretty Woman, une comédie romantique en règles? C'était pas vraiment l'idée de base... Le premier script faisait état d'une prostituée accro à la cocaïne. Après une semaine de rêve passée avec son client, Vivian était censée mourir d'une overdose dans le bus l'emmenant à Disneyland avec son amie Kit. Un voyage qu'elle a pu se permettre grâce aux 3000 dollars gagnés. 

Une fois le film racheté par la maison de production Touchstone Pictures, filiale de la Walt Disney Company, cette fin un peu trash a été remplacée en happy end. Toutes les scènes faisant référence à la drogue ont été coupées au montage. Elles figurent cela dit dans les inédits qui se trouvent sur le DVD du 15e anniversaire du film.

Michelle Pfeiffer à la place de Julia Roberts

En 1990, Julia Roberts était presque inconnue au bataillon. Richard Gere, lui, traversait un passage à vide après sa phase American Gigolo. 

Dans la peau de Vivian et d'Edward, le réalisateur voyait plutôt Michelle Pfeiffer et Al Pacino. Mais ils ont décliné la proposition. Meg Ryan, Dary Hannah, Sandra Bullock, Sarah Jessica Parker, Christopher Reeve, Denzel Washington, Daniel Day-Lewis et Sylvester Stallone étaient aussi dans le viseur de la prod.

"Please say yes" : le post-it qui a tout changé

A vrai dire, Richard Gere n'était pas super chaud à l'idée d'endosser le costume d'Edward Lewis. Mais le réalisateur a tout de même suggéré à l'acteur d'aller boire un verre avec Julia Roberts pour faire connaissance.

A la fin de ce drink, Julia Roberts lui a glissé un petit post-il dans la main. Y était écrit : "S'il te plait, dis oui". Richard Gere a trouvé ça tellement mignon qu'il n'a pas pu refuser. Et ce fut le début d'une longue histoire.

Chatouilles et rires imprévus

Bien souvent, le réalisateur ne savait pas trop où il allait. Il laissait souvent place à la spontanéité, ce qui a finalement donné lieu à des scènes cultes.

Exemple : quand Edward présente à Vivian le collier de de diamants qu'elle portera pour aller à l'opéra, il le referme d'un coup sec. Ce n'était pas prévu. Cela a surpris l'actrice, qui rit aux éclats. Autre rire légendaire de Vivian : celui devant l'écran de télévision du Beverly Wilshire Hotel. Pour susciter pareille bonne humeur, le réalisateur s'est placé hors champ pour lui chatouiller les pieds. 

Et puis vous vous souvenez aussi de la scène de la baignoire. L'actrice chante Prince à tue-ête. Elle a les yeux fermés et découvre, en les rouvrant, que tout le monde avait quitté la pièce, y compris le caméraman. Constatant qu'il n'y a plus personne sur le plateau, Julia Roberts est surprise et sourit en même temps... ce qui laisse place à une scène pleine de charme.

Pour la petite histoire, après une journée passée dans le bain moussant, les cheveux roux de Julia Roberts ont complètement décoloré. Autant dire que sa coiffeuse a travaillé toute la nuit suivante pour lui refaire une crinière impeccable.

Pour retrouver toute l'actu des salles obscures, écoutez C'est quoi le programme au cinéma ? avec Anthony Keppenne.