La Fièvre du samedi soir et l'âge d'or des discothèques
Dans les boites, les fêtards osent s'affranchir des codes sexuels et vestimentaires.
Plus qu'un phénomène musical, le disco est donc un phénomène sociétal, mais aussi culturel.
En 1977, il s'invite au cinéma. Des millions de téléspectateurs découvrent les pas endiablés de John Travolta dans La Fièvre du samedi soir.
Avec des titres tels que Staying Alive et Saturday Night Fever, la bande originale des Bee Gees s'écoulera à 30 millions d'exemplaires. Ce succès engendre la naissance de 20 000 discothèques aux Etats-Unis et en Europe.
A New York, les jeunes se pressent au mythique Studio 54. Cet ancien opéra de Broadway devient l'une des boites de nuit les plus influentes du monde avec son architecture et ses lumières mais aussi, sa liberté de mœurs.
A l'entrée, les vigiles trient le public sur le volet pour être sur de créer une safe place. Gays, lesbiennes, travestis, clientèle fortunée et célébrités telles que Liza Minelli, Grace Jones et Donna Summer... tout le monde s'y croise. Andy Warhol parlera d'une "dictature à l'entrée et d'une démocratie sur la piste de danse".