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Casper
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30 ans de Casper : «  Un trésor de l'enfance  » pour Christina Ricci

Dans une interview livrée à l'humoriste américain Marc Maron pour son émission radio « WTF », la star de « Casper » ne manque pas de lucidité sur son rôle... et sur cette madeleine de Proust.

Parlez à un enfant des années 90', il vous dira que Casper était un film culte.

Familial, doux et un rien inquiétant, ce long-métrage n'a rien perdu de sa magie... même si Christina Ricci s'y trouve nulle !

"Je suis nulle... mais c'est un super film!"

Révélée par son rôle de Mercredi dans La Famille Addams, Christina Ricci n’avait que 15 ans lorsqu’elle a accepté d’incarner Kat Harvey, l’héroïne de Casper.

Dans un élan de sincérité, elle confie au micro du podcast WTF de Marc Maron : "Si vous regardez bien, dans Casper, je suis nulle". Et elle en rigole ! "Les gens sont souvent déçus quand je dis ça, alors je précise : j’adore le film !" poursuit-elle. "Mais je trouve que j’aurais pu faire mieux. J’étais en pleine crise d’ado, tout était difficile, j’étais toujours énervée, ennuyée… Je n’ai pas assez essayé, c’est embarrassant."

Un aveu touchant, qui n’enlève rien à la magie du film, ni à la tendresse du public pour son interprétation.

Un succès planétaire et une révolution technique

Sorti en 1995, Casper a rapporté près de 287 millions de dollars dans le monde, pour un budget de 55 millions.

Il a surtout ouvert la voie à une nouvelle génération de personnages numériques. Jamais un fantôme n’avait paru aussi vivant et attachant ! Et ce fut une véritable révolution !

De son côté, le manoir de Whipstaff, construit de toutes pièces dans les studios Universal à Los Angeles, reste un décor emblématique. On adore son esprit gothique...

Un héritage intact

Casper n’a pas seulement eu droit à des suites et à une série animée : il est resté dans le cœur du public comme un film à la fois drôle, émouvant et pionnier.

Il est parvenu à aborder avec délicatesse des thèmes universels comme la perte, la famille, l’amitié, tout en offrant une aventure pleine de fantaisie.

30 ans plus tard, Casper est plus qu’un film : c'est une madeleine de Proust. Un repère, un souvenir lumineux, "un trésor d’enfance" comme le qualifie si bien sa protagoniste. Il fait partie de ces douces histoires à transmettre de génération après génération. On en a tant besoin !