Il est Californien, il a 24 ans et est devenu le 3e joueur le moins bien classé à remporter un tournoi ATP. Mais ce n'est pas que pour ça que le monde le connait. Jenson Brooksby a aussi diagnostiqué comme autiste, dès l'enfance.
Jenson Broobsky bient de remporter le tournoi de Houston face à Frances Tiafoe.
Si l'on parle de lui aujourd'hui, c'est grâce à son parcours atypique. Un parcours à l'image de ce garçon qui, à 4 ans, ne parlait toujours pas. Les médecins lui décèlent un trouble sévère du spectre autistique. Il est diagnostiqué dès l'enfance mais mettra plus de 20 ans à en parler publiquement.
Sa passion, c'est le tennis. S'il débarque dans le circuit "pro" sur le tard (à 20 ans), il n'en sera pas moins, deux ans plus tôt, champion des Etats-Unis des moins de 18 ans. En 2021, il atteint les huitièmes de finale de l'US Open (et y est éliminé par un certain Novak Djokovic). Cette année-là, il grimpe jusqu'à la 33ème place mondiale. Ensuite, c'est la dégringolade : entre blessures, opérations des poignets et suspension pour avoir manqué plusieurs tests antidopage, Jenson Brooksby entame une traversée du désert.
Mais il n'a pas dit son dernier mot. De retour à l'entrainement depuis le début de l'année, il a fait fort ce weekend en s'imposant à tournoi de Houston. De la 544ème place mondiale, il repassera au 172ème rang.
Dans une interview, le joueur a reconnu que "l'autisme est une grande force dans les moments de pression", sur le terrain. Un handicap transformé en niaque et en obstination, c'est toute la philosophie de ce joueur dont on entendra encore parler...
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