Le 11 novembre 1918, l'Armistice met fin aux combats de la Première Guerre mondiale. Signé à Compiègne, ce cessez-le-feu n'est pas une paix définitive : le Traité de Versailles ne sera signé qu'en juin 1919. Ce compromis nourrit déjà un sentiment de trahison en Allemagne.
Comment ne pas évoquer cette journée du 11 novembre 1918 puisqu’on célèbre non pas la fin de la guerre mais l’Armistice, c’est un cessez-le-feu en attendant le traité de paix, le fameux Traité de Versailles qu’on a étudié à l’école en humanités qui ne sera signé qu’en juin 1919.
Alors on a tous vus ces photos des généraux et maréchaux vainqueurs, notamment Foch dont une avenue porte le nom à Paris, signer cet armistice dans un wagon restaurant dans la forêt de Compiègne. Mais où sont les maréchaux prussiens et autrichiens ? Il n’y en a pas. Vous pouvez les chercher, ils ne sont pas venus.
Pourquoi ? Et bien parce qu’ils ne s’avouent pas vaincus, pas question de paix. C’est un civil, un homme politique qui va venir signer le cessez-le-feu. Et on peut d’ailleurs dire que dès ce 11 novembre, la seconde guerre est enclenchée parce que ça va permettre à ces types de dire qu’ils n’ont pas perdu la guerre et qu’ils ont été trahis par des politiciens. D’ailleurs les militaires français n’en veulent pas non plus de cet armistice, Foch et Pétain disent aux ministres qu’il faut profiter aller les battre jusqu’en Allemagne.
Mais le Président Georges Clémenceau ne croit pas l’armée Français capable d’un tel effort après 4 ans de guerre et puis, il y a déjà eu trop de morts.
Ce matin du 11 novembre 1918, très tôt, à 5 heures 15, on met fin à la guerre la plus meurtrière que l’Europe ait connue et on ordonne aux armées d’arrêter les combats à 11 heures, le temps que l’info arrive partout sur le front. Le dernier soldat belge est tué près de Gand à 10.45, le dernier français dix minutes avant que toutes les cloches de France et de Belgique ne sonnent.
Les gens sortent dans les rues et font la fête, c’est une scène incroyable qui se répète sur toutes les places et on entend plus qu’une chose : plus jamais ça ! Et on y croit, on va vivre comme des fous, on va d’ailleurs appeler les années 20, les années folles. Des fêtes comme on n’en a jamais vu.
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