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On a appris ce lundi matin le décès de Jimmy Cliff, auteur, compositeur, interprète et acteur jamaïcain. Il était connu pour plusieurs tubes comme Reggae Night ou encore I Can See Clearly Now. Il avait 81 ans.
C’est une véritable légende de la musique qui s’en est allée ce lundi, Antoine
Jimmy Cliff, auteur, compositeur, interprète, acteur et légende jamaïcaine du reggae, s’en est allée à l’âge de 81 ans. C’est son épouse qui l’a annoncé au travers d’une publication sur son compte Instagram : « À tous ses fans à travers le monde, sachez que votre soutien a été sa force durant toute sa carrière », écrit-elle dans sa publication. Le chanteur a succombé à une attaque suivie d’une pneumonie.
Il s’est mis très tôt à la musique
Oui, il a quitté l’école à l’âge de 13 ans. D’un milieu défavorisé, élevé par son père, la musique entre dans sa vie au tout début de son adolescence. C’est vers le rock’n’roll qu’il se tourne d’abord. Des grands classiques : Little Richard ou Fats Domino feront partie de son répertoire. Il enregistre quelques titres dont un, Dearest Beverly, en 1961, qui sort au Royaume-Uni en même temps que celui de Bob Marley… C’est Jimmy Cliff qui va s’imposer à ce moment-là.
1964 : il part à la découverte des États-Unis afin de promouvoir un nouveau genre, le ska. C’est cette année-là qu’il sera aussi choisi pour représenter la Jamaïque à l’Exposition universelle.
Ses premiers succès arriveront à la fin des sixties
C’est notamment via l’Amérique du Sud que sa popularité va grandir. Avec Waterfall, il remporte un concours international de la chanson qui se tient au Brésil en 1968. Puis, petit à petit, il sort ses premiers grands tubes : Vietnam, élue meilleure chanson de protestation selon Bob Dylan, ou encore Many Rivers to Cross, repris plus tard par Joe Cocker.
Durant les années 60 et 70, il jongle entre le reggae, la pop ou encore les influences sud-américaines. Il jouera également dans le film The Harder They Come, film sur la l’industrie musicale jamaïcaine qui est loin d’être un long fleuve tranquille.
Dans les années 80, c’est l’explosion
C’est durant cette décennie et la suivante que sortiront les tubes qui feront de Jimmy Cliff une légende du reggae : Reggae Night, We All Are One, Hot Shot, American Sweet sortiront dans les années 80. C’est à partir de ce moment qu’il va débuter des tournées dans le monde entier. Tout ça il le doit notamment à sa rencontre avec Amir Bayyan, guitariste et claviériste de Kool & The Gang.
Des années 90 dans la carrière de Jimmy Cliff, on en retiendra trois énormes tubes : I Can See Clearly Now, reprise de Johnny Nash en 1992 ; Hakuna Matata, bande originale du Roi lion et puis, ce duo avec Bernard Lavilliers : Melody Tempo Harmony.
Enfin, dans les années 2000, il a continué à faire parler de lui
Oui, il a collaboré sur son album Fantastic Plastic People en 2002 avec Sting ou encore Annie Lennox. Il reprend ses tubes en version plus électro 2004. Un an auparavant, en 2003, il est décoré de l’Ordre du mérite jamaïcain. Et en 2010, il devient membre du Rock & Roll Hall of Fame.
Jimmy Cliff était marié, avait trois enfants. Et on peut espérer d’eux qu’après la disparition de leur père ce lundi, ils contribueront à perpétuer la légende de Jimmy.
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