Ce 31 janvier 1977, on est tous à l’inauguration du Centre Pompidou qu’on appelle aussi Beaubourg. Si on ne fait pas partie des cinq mille invités, on peut resquiller, à l’époque, c’est plus facile qu’aujourd’hui. Ils sont donc deux fois plus à s’entasser dans ce qu’on appelle aussi le paquebot.
Ce 31 janvier 1977, on est tous à l’inauguration du Centre Pompidou qu’on appelle aussi Beaubourg. Si on ne fait pas partie des cinq mille invités, on peut resquiller, à l’époque, c’est plus facile qu’aujourd’hui. Ils sont donc bien deux fois plus à s’entasser dans ce qu’on appelle aussi le paquebot.
Perso, je l’ai visité à l‘époque, tout neuf, avec ma classe de rhéto, c’est vrai que c’est pas beau. On se souvient des polémiques autour des pyramides du Louvre mais là, le Centre Pompidou, dans les années 70, ça a été la révolution. Pensez donc, cet immense mastodonte avec ses tuyaux de couleurs vives en plein milieu du quartier médiéval encore debout à Paris, le lieu n’était pas bien choisi.
Par contre, Pompidou avait mille fois raison de vouloir un grand centre pour exposer les artistes contemporains, la France avait du retard. Alors ils sont tous là, le président Valéry Giscard d’Estaing et ses fameux premiers ministres Raymond Barre et Jacques Chirac. Chirac qui étrangement, ne cherche pas l’attention des médias. Il va même s’éclipser discrètement après son discours officiel. On ne sait pas s’il est du côté de ceux qui trouvent ça horrible ou s’il a simplement peur de perdre leurs voix.
En tout cas, c’est gigantesque, et puis, pour les lycéens que nous sommes, si l’art contemporain nous laisse un peu dehors, y en a qui disent, oui bon, je peux faire la même chose à la maison, l’escalator qui monte jusqu’au dessus avec la vue sur Paris, ça, c’est vraiment génial ! Et finalement, c’est ça qu’on en a retenu, nous, cette architecture avant-gardiste qui est censée être l’architecture des années 2000. 2020, on n’y pense même pas, c’est trop loin, ça va être trop fou.
Bon je ne sais pas vous mais moi, je dis qu’on l’a échappé belle car un musée comme ça, ok, mais une maison, non.
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