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À l’approche des fêtes, les élans de solidarité se multiplient. À Dinant et ailleurs en Wallonie, des initiatives concrètes montrent qu’il est possible de lutter contre la précarité alimentaire sans stigmatiser, en s’appuyant sur le circuit court, la dignité et le partage.
3 nouvelles qui réchauffent le coeur à quelques jours des fêtes !
À Dinant, une épicerie pas comme les autres a ouvert ses portes… dans la gare. Son principe est simple - comme son nom : l'épicerie de la gare - et profondément solidaire : chacun paie en fonction de ses moyens. Pour chaque produit, trois prix sont affichés. Un prix plein pour celles et ceux qui le peuvent, un prix réduit pour les personnes disposant de revenus limités — comme les bénéficiaires du CPAS — et un prix encore plus bas pour les personnes en situation d’urgence alimentaire, notamment les personnes sans abri.
Ce projet est porté par l’association locale Cyrys, liée à l’abbaye de Leffe, qui développe depuis plusieurs années des projets socio-environnementaux à Dinant et dans sa région. L’idée n’est pas de créer un espace d’aide stigmatisant, mais un lieu ouvert, accessible, où la solidarité se vit de manière discrète et respectueuse.
Cette logique se retrouve aussi ailleurs en Wallonie avec les « caisses de solidarité » lancées par la cellule Manger Demain, déjà connue pour le Pass Dalle à destination des étudiants en situation de précarité. Le principe est simple : dans les magasins de circuit court partenaires, les clients peuvent ajouter un euro solidaire — ou davantage — à leur ticket de caisse. Grâce au soutien de la Wallonie, les montants récoltés sont habituellement doublés, mais jusqu’au 31 décembre, ils sont même triplés. Un euro donné devient donc trois euros.
Cet argent permet à des structures d’aide alimentaire locales de s’approvisionner directement en produits durables, locaux et de qualité. Les bénéficiaires ne reçoivent plus uniquement des produits ultra-transformés ou low cost, mais des aliments plus nutritifs, plus sains et respectueux de l’environnement. Un cercle vertueux qui profite à la fois aux producteurs, aux commerces de circuit court et aux personnes fragilisées.
L’an dernier, cette initiative avait permis de redistribuer plus de 105 000 euros sous forme de chèques à des structures d’aide alimentaire. Un chiffre qui montre qu’additionnées, de petites contributions peuvent avoir un impact très concret.
La solidarité ne s’arrête pas à l’alimentation. Elle concerne aussi l’accès à la culture et à la lecture. Environ un enfant sur dix rencontre des difficultés de lecture et n’a pas toujours accès à des livres ou à un accompagnement à la maison. Pour y répondre, la maison d’édition Bayard Jeunesse propose des abonnements solidaires : chacun peut donner le montant qu’il souhaite, et les fonds récoltés permettent d’offrir des abonnements à des enfants en difficulté de lecture. Un magazine reçu régulièrement, c’est du plaisir, de la confiance et un pas de plus vers l’autonomie.
Autant d’initiatives qui rappellent qu’une société plus juste se construit aussi par des gestes simples, accessibles à toutes et tous.
Vous aimez ce contenu ? Alors n’hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
« Y’a de l’idée », c’est LA séquence des initiatives positives, des solutions et des projets porteurs de sens pour un monde harmonieux, juste et durable. On y parle d’alimentation, de justice sociale, de solidarité, de santé, d’énergie, de respect de la nature et de la planète, d’environnement.