Le 13 mai 1968, un million de personnes défilent à Paris pour dire non à De Gaulle. Une journée de révolte historique où étudiants, syndicats et musique se croisent. Retour sur ce moment-clé de Mai 68 qui a lancé un jeune chanteur… sans radio !
Ce 13 mai 1968, cap sur Paris et ses pavés. On est en plein dans le mois qui va faire trembler la France... mais pas encore la guerre civile, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Ça chauffe surtout à la Sorbonne et dans le quartier latin.
Tout a démarré le 22 mars à la fac de Nanterre. Les étudiants en ont ras-le-bol : de l’autorité, des règles, et surtout des “vieux cons” comme ils les appellent. Résultat, l’université ferme le 2 mai. Et hop, la Sorbonne prend feu dès le lendemain.
Et là, c’est l’escalade : la police intervient, les barricades s’érigent, et le 10 mai, c’est la fameuse nuit des cocktails Molotov et des pavés. Les CRS répondent à coups de lacrymo. Bilan : des centaines d’arrestations, des blessés et une ville méconnaissable.
Et aujourd’hui, ce lundi 13 mai, le gouvernement pensait reprendre la main ? Raté. Les étudiants réoccupent la Sorbonne et surtout, organisent une manifestation monstre. Et surprise : même les syndicats s’en mêlent. Georges Marchais et les communistes rejoignent la révolte. Résultat : un million de personnes dans la rue (ou “seulement” 200.000 selon la police… comme d’hab).
Et comme la radio est en grève, on ne passe que de la musique, dont une chanson d’un jeune inconnu qui colle parfaitement à l’ambiance. Grâce à ce 13 mai, il va se faire un nom…
Revivez les moments marquants de l’histoire avec Brice Depasse ! Chaque épisode de ce podcast vous transporte dans une date précise où un événement a laissé une empreinte indélébile dans nos souvenirs.
